Ils alternent entre l’ordinateur et les champs, voici les slasheurs-cueilleurs

De l’assurance au design, des domaines de plus en plus nombreux s’ouvrent aux indépendants. À l’occasion du prochain salon SME qui leur est dédié, découvrez ces nouveaux profils, parmi lesquels des actifs mi-tertiaires, mi-agricoles.

La plate-forme slasheurs-cueilleurs aide ceux qui ont une activité tertiaire et souhaitent en exercer une autre, agricole, à temps partiel. (Illustration) LP/Olivier Corsan
La plate-forme slasheurs-cueilleurs aide ceux qui ont une activité tertiaire et souhaitent en exercer une autre, agricole, à temps partiel. (Illustration) LP/Olivier Corsan

    Julien, polytechnicien, confie avoir beaucoup réfléchi à son équilibre de vie après dix-huit mois de télétravail imposés par son entreprise pendant la période Covid. « J’ai passé du temps chez mes grands-parents agriculteurs et je me suis posé la question de lancer un projet, plutôt que de passer cinq jours sur cinq sur un écran d’ordinateur », rembobine le trentenaire.

    Il se lance dans un diplôme agricole et reste douze semaines en stage dans une ferme cidricole pendant ses vacances ou des congés sans solde. Aujourd’hui, il s’investit dans un projet cidricole à Vitré (Ille-et-Vilaine), où il se rend un jour par semaine, et travaille à Paris le reste du temps. « Je suis à 40 % free-lance dans le conseil (data et sécurité financière), 30 % dans la cidriculture et 30 % sur la plate-forme Slasheurs-cueilleurs. »