« C’est un énième coup de massue » : le couvre-feu à 18 heures inquiète les commerçants

Alors que le couvre-feu va être avancé dès samedi à 18 heures dans quinze départements, certains professionnels crient leur ras-le-bol. D’autres sont résignés.

 Après une embellie en décembre, les commerces craignent de perdre à nouveau une part importante de leur clientèle, dans les départements où le couvre-feu sera abaissé à 18 heures. (Illustration)
Après une embellie en décembre, les commerces craignent de perdre à nouveau une part importante de leur clientèle, dans les départements où le couvre-feu sera abaissé à 18 heures. (Illustration) LP/Arnaud Dumontier

    À partir de ce samedi 2 janvier, quinze départements dans le Grand-Est et en Bourgogne Franche-Comté mais aussi les Alpes-Maritimes et les Hautes-Alpes, se verront imposer un couvre-feu dès 18 heures pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Autrement dit, alors que les déplacements n'y seront plus autorisés (sauf dérogations), les commerces devront baisser le rideau une fois cet horaire passé.

    « Nous allons ainsi nous priver de toute la clientèle de bureau, surtout dans les grandes villes, qui avait l'habitude d'effectuer quelques achats en rentrant du travail », soupire Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du commerce qui réunit notamment les enseignes de l'habillement et de la chaussure. « Dans notre secteur d'activité, les tranches 18-19 heures représentent au minimum 15-20 % du chiffre de la journée, précise-t-il. L'impact va donc être important. »