Affaire Gaborieau : « Je reste persuadée que mon père est pour quelque chose dans la disparition de ma mère »
Michèle Gaborieau, ex-employée chez Air France, a disparu au cours de la nuit du 10 au 11 juin 1999 après une soirée avec son mari à Paris. Vingt-cinq ans plus tard, sa fille remue ciel et terre pour que la justice relance une enquête. Une affaire à retrouver dans « l’Heure du crime », ce lundi à 14 heures sur RTL.
La dernière fois qu’elle a vu sa mère, c’était un jeudi après-midi. Le 10 juin 1999. Céline Gaborieau avait 18 ans. Elle venait de passer la journée à réviser son bac de français et s’apprêtait à rentrer chez sa grand-mère à Clamart (Hauts-de-Seine). « Maman était chez le coiffeur dans un salon du XIIIe arrondissement de Paris, elle avait l’air heureuse, souffle Céline. Elle devait dîner le soir même avec mon père dont elle était séparée depuis quelques mois. Elle espérait encore que les choses finiraient par s’arranger entre eux. On s’est fait un bisou en se disant : À demain. » Michèle Gaborieau, 56 ans à l’époque, n’a plus jamais donné signe de vie. Aucune trace. Même la voiture qu’elle conduisait le soir de sa disparition, une Citroën AX blanche, s’est volatilisée.
Vingt-cinq ans plus tard, Céline cherche toujours sa mère. Ou plutôt la vérité sur les circonstances de sa disparition et de son probable décès. « Je me dois de tout essayer pour que l’on retrouve son corps et pour lui offrir une sépulture, dit-elle sans ciller. Trouver la ou les personne(s) responsable(s), c’est important bien sûr mais c’est secondaire pour moi. »
