Énergie : panique dans les copropriétés et HLM, face aux charges de chauffage qui explosent

À l’approche de l’hiver, la situation se complique pour les locataires et propriétaires de logements collectifs ou sociaux. Malgré le bouclier tarifaire, certains d’entre eux doivent avancer les frais auprès des syndics pour couvrir la flambée des prix de l’énergie.

Le redémarrage de la période de chauffe risque de laisser des traces pour les propriétaires ou locataires soumis au chauffage collectif. (Illustration) IP3 PRESS/MAXPPP/Vincent Isore
Le redémarrage de la période de chauffe risque de laisser des traces pour les propriétaires ou locataires soumis au chauffage collectif. (Illustration) IP3 PRESS/MAXPPP/Vincent Isore

    Une partie des douze millions de logements en copropriété, dont cinq millions de logements sociaux (HLM et autres), redoutent au plus haut point l’arrivée de l’hiver. Le redémarrage de la période de chauffe risque en effet de laisser des traces pour ces propriétaires ou locataires soumis au chauffage collectif, a fortiori ceux dont les contrats d’énergie sont indexés aux marchés. Car dans ces logements, le montant des charges explose afin de couvrir la flambée des prix de l’énergie.

    Depuis le 9 avril dernier, un décret inclut pourtant les HLM et les copropriétés chauffées au gaz collectif dans le dispositif d’aides. « Nous allons prolonger en 2023 le mécanisme de bouclier tarifaire pour tous les ménages, pour les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises et les plus petites communes », a rassuré la Première ministre Élisabeth Borne, le 14 septembre. Un décret précisant les modalités devrait d’ailleurs être publié ce mardi 8 novembre.