Fonctionnaires, lycéens, postiers... le point sur les grèves

Plusieurs mouvements sociaux sont attendus cette semaine avant la grosse journée de manifestations du 31 mars contre la loi travail.

Après avoir battu le pavé le 9 puis le 17 mars (photo), les lycéens et les étudiants opposés à la loi El Khomri se mobiliseront les 24 et 31 mars.
Après avoir battu le pavé le 9 puis le 17 mars (photo), les lycéens et les étudiants opposés à la loi El Khomri se mobiliseront les 24 et 31 mars. (AFP/MIGUEL MEDINA.)

    La

    , ouvre une semaine chargée en mouvements sociaux. D'envergure nationale pour la plupart, ils devraient provoquer des difficultés de circulation à Paris où des manifestations sont prévues. La journée d'actions du 31 mars contre la loi El Khomri devrait être l'un des points d'orgue de ce «printemps social», alors que deux syndicats de la RATP ont appelé lundi à une grève le même jour.

    Mardi 22 mars, les fonctionnaires.

    La FSU, rejointe par la CFDT et la Fep-CFDT (enseignants du privé), a lancé

    . Elle exige «des mesures de rattrapage» après six ans de gel. Les syndicats avaient rencontré le gouvernement jeudi, à la suite de quoi l'Unsa avait levé son préavis de grève. La CFTC, quant à elle, n'excluait pas «des actions».

    Mardi 22 mars, les infirmiers anesthésistes.

    Une intersyndicale réclame un nouveau statut pour les infirmiers anesthésistes et une reconnaissance salariale de cette spécialité. Un rassemblement est prévu à 10 heures devant le ministère de la Fonction publique, rue de Lille, à Paris (7e arrondissement). Les manifestants partiront vers 11 heures en direction du ministère de la Santé, rue d'Estrées (7e).

    Jusqu'au mercredi 23 mars, les cheminots.

    En Aquitaine et en Poitou-Charentes, des grèves devraient perturber le trafic ce mardi jusqu'à mercredi matin. En Champagne-Ardennes, un mouvement semblable est prévu, quant à lui, jusqu'à mardi matin.

    Mercredi 23 mars, les postiers.

    La fédération Sud-PTT a déposé un préavis de grève illimité. Le syndicat proteste contre les fermetures de bureaux de poste, les suppressions d'emplois et le projet de loi travail. Un rassemblement est prévu à 13 heures devant le siège de La Poste, boulevard du Vaugirard, à Paris (15e arrondissement) avant un départ vers la Cour des comptes (1er).

    Jeudi 24 mars, les douaniers.

    L'intersyndicale CGT, Solidaires, Unsa, USD-FO appelle les douaniers à une journée nationale de mobilisation pour dénoncer la baisse des effectifs qui ne «leur permet plus d'assurer leurs missions», ainsi que la politique de restructurations de la direction générale.

    Jeudi 24 mars, les lycéens et étudiants.

    Plusieurs organisations jeunesse dont l'Unef, l'UNL, le SGL et la Fidl appellent à

    . «La réécriture du texte ne touche pas au cœur du projet qui contient toujours de multiples régressions», écrit l'intersyndicale dans un communiqué.

    Jeudi 31 mars, les employés RATP.

    La CGT et l'Unsa, les deux premiers syndicats de la RATP, appellent à

    . La CGT déplore le gel, pour la deuxième année consécutive, de la valeur du point servant à calculer le salaire des agents (hors primes), une «situation particulièrement inadmissible au regard des résultats financiers historiques de l'entreprise».

    Jeudi 31 mars, les lycéens, étudiants et salariés.

    La CGT, FO, la FSU, l'Union syndicale Solidaires, l'Unef, l'UNL et la Fidl appellent à

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