Les Bibs en veulent plus

Les Bibs en veulent plus

    Moins de vingt-quatre heures après la libération des quatre membres de la direction de Michelin à Blanzy, retenus mardi pendant près de sept heures par l'intersyndicale CGT-SUD, la médiation a produit les premiers effets. Directeur départemental de l'emploi et du travail, Marc Ameil a commencé sa mission hier matin. D'abord, en rencontrant séparément syndicats et direction. Ensuite, en parcourant les ateliers. Enfin, en entrant dans le vif du sujet. Vingt-six points avaient été listés par les syndicats. Hier soir, une première avancée a été annoncée par Serge Allègre, secrétaire du syndicat CGT : « Nous avions demandé que les deux jours de mise à pied pour un employé soient levés. Nous avons obtenu que la sanction soit transformée en blâme. Ce jeune employé ne subira pas un préjudice financier. C'est un soulagement mais pas une satisfaction. Car nous avons encore beaucoup à obtenir. »

    Une deuxième réunion se déroulera aujourd'hui. « Notre objectif, c'est toujours le retrait du plan de suppression de 477 emplois. Mais ce que nous voulons surtout, c'est un engagement de la direction de Michelin à Clermont sur la pérennisation du site de Blanzy. On ne veut pas se contenter de l'annonce des 38 millions d'euros d'investissements pour l'activité génie civil. On nous a déjà fait le coup avec 30 millions investis pour l'activité pneus de tourisme, dont Michelin a annoncé la fermeture en juin »