Quatre années de rebondissements

Quatre années de rebondissements

    13 mai 2005 : premier retard de six mois dans les livraisons de l'A-380.

    13 juin 2005 : confirmation publique de ce retard lors du Salon du Bourget.

    9 et 17 novembre 2005 : Noël Forgeard, alors coprésident d'EADS, et de nombreux dirigeants vendent une partie de leurs stock-options. Forgeard réitérera les 9 et 15 mars 2006 et réalise au total une plus-value brute de 4,34 millions d'euros.

    28 novembre 2005 : les deux principaux actionnaires, Arnaud Lagardère et Manfred Bishoff le représentant de DaimlerChrysler , annoncent à Thierry Breton, alors ministre de l'Economie, leur intention de se désengager.

    7 mars 2006 : le conseil d'administration approuve des résultats records. L'action est au plus haut. Les cadres supérieurs d'EADS vendent leurs stock-options.

    20 mars 2006 : Lagardère et DaimlerChrysler annoncent chacun la cession prochaine de 7,5 % du capital.

    4 avril 2006 : Lagardère vend 7,5 % de ses parts, dont 2,25 % sont rachetés par la Caisse des dépôts.

    22 mai 2006 : l'AMF décide d'ouvrir une enquête.

    14 juin 2006 : l'action s'effondre de 30 %. La veille, le groupe avait admis que les retards de l'A-380 allaient peser sur ses comptes.

    2 juillet 2006 : Forgeard et Humbert, le patron d'Airbus, démissionnent.

    23 novembre 2006 : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire contre X pour délit d'initiés.

    1er avril 2007 : l'AMF transmet au parquet un rapport soupçonnant un « délit d'initiés massif chez EADS » touchant 17 membres des comités exécutifs d'EADS et d'Airbus ainsi que les groupes Lagardère et DaimlerChrysler. La révélation du montant total des indemnités de Forgeard 8,4 millions d'euros provoquera une polémique en pleine campagne présidentielle.

    30 mai 2008 : Forgeard mis en examen pour délit d'initié.

    28 juillet 2009 : le rapporteur de la commission des sanctions de l'AMF remet son rapport à la dite commission. Décision finale d'ici à la fin de l'année.