Sous les pavés, les braises

Alors que des centaines de milliers d’électeurs ont manifesté contre l’extrême droite ce samedi, la France insoumise a déjà semé le trouble au sein du Nouveau Front populaire en refusant d’investir certains députés. L’édito de Marie-Christine Tabet, directrice adjointe des rédactions du Parisien-Aujourd’hui en France.

Marie-Christine Tabet, directrice adjointe des rédactions du Parisien-Aujourd’hui en France. DA Le Parisien
Marie-Christine Tabet, directrice adjointe des rédactions du Parisien-Aujourd’hui en France. DA Le Parisien

    « On verra plus tard ! » Samedi en début d’après-midi, le slogan, griffonné sur une pancarte en carton et brandi par un manifestant devant la tribune où se succédaient les leaders du Nouveau front populaire pour chauffer la place de la République, traduisait l’état d’esprit d’une majorité de marcheurs contre l’extrême droite.

    Le peuple de gauche s’était rassemblé pour faire barrage au RN, envers et contre tout. L’enjeu était trop important. Le temps d’un défilé, beaucoup avaient donc décidé de mettre de côté leurs divergences et de détourner les yeux des drapeaux palestiniens qui flottaient par endroits. Non, parce qu’ils ne partagent pas la volonté d’un retour rapide à la paix mais car ces derniers leur rappelaient les dérapages antisémites de certains membres de la France insoumise.

    Sur le même sujet