Comment les villes s’adaptent aux îlots de chaleur

Parking transformé en forêt, cascade d’eau réhabilitée, coins de pluie à l’école… Alors que le ministère de la Transition écologique présente, ce jeudi, 15 actions phares contre les vagues de chaleur, les villes s’adaptent déjà.

Végétalisation, mise en place de brise-soleil ou d'ombrières, utilisation de matériaux ou peintures claires : les villes font de leur mieux pour s'adapter à l'effet d'îlot de chaleur urbain. LP/Philippe de Poulpiquet
Végétalisation, mise en place de brise-soleil ou d'ombrières, utilisation de matériaux ou peintures claires : les villes font de leur mieux pour s'adapter à l'effet d'îlot de chaleur urbain. LP/Philippe de Poulpiquet

    Lorsqu’il fait 37 °C à l’extérieur, la température ressentie dans un bâtiment mal isolé peut monter à 49 °C avec des risques importants de malaises et même d’arrêts cardiaques. Autant dire qu’après 1 500 records locaux de température battus et trois vagues de canicule successives en 2022, qui aura été marquée par le deuxième été le plus chaud depuis 1900 en France, anticiper la fournaise et s’y adapter est devenue pour les villes une priorité.

    « Ces vagues de chaleur s’intensifient et seront deux fois plus nombreuses d’ici 30 ans » a d’ailleurs averti jeudi le ministre de la Transition écologique. Pour parer à une nouvelle saison estivale torride, Christophe Béchu a présenté le « premier plan d’anticipation des vagues de chaleur » qui s’articule autour de quinze actions phares à adopter dans les transports, au sein des écoles et des établissements publics.