Déblais de chantiers : à Bruyères-le-Châtel, on refuse que la nature serve de dépotoir

La société ECT prévoit de déverser sur un terrain 90000 mètres cubes de terres issues de chantiers. Riverains et associations craignent dégradations et inondations. Ils ont déposé un recours gracieux.

Bruyères-le-Châtel (Essonne), le 28 avril 2021. Associations et riverains s'inquiètent de voir cette parcelle boisée entièrement recouverte de terres issues de chantiers. LP/Nolwenn Cosson
Bruyères-le-Châtel (Essonne), le 28 avril 2021. Associations et riverains s'inquiètent de voir cette parcelle boisée entièrement recouverte de terres issues de chantiers. LP/Nolwenn Cosson

    Alors qu’une très forte mobilisation est en cours à Saint-Hilaire, où la société Bouygues travaux publics envisage d’acheminer 1,4 million de mètres cubes de terre issue de chantiers régionaux sur un terrain de 34 hectares, un combat similaire se lance dans le hameau d’Arpenty, à Bruyères-le-Châtel (Essonne).

    Cette fois-ci, c’est la société ECT, spécialisée dans la valorisation et la réutilisation des terres excavées, qui porte le projet. Au lieu-dit du Champ-de-la-Mare, sur une parcelle de presque 4 hectares, 90 000 mètres cubes de terres issues de chantier de construction, principalement de bâtiments, doivent être déversés entre mars et juillet 2022. Une cinquantaine de camions par jour devraient faire l’aller-retour durant cette période.