Dépôts sauvages en Essonne : comment les maires combattent « l’incivisme » et les « mauvaises habitudes »

Du simple sac-poubelle aux gravats de chantiers en passant par des cartons, réfrigérateurs, canapés et autres encombrants, ces déchets qui s’entassent gangrènent les villes du département. Les collectivités multiplient les actions pour enrayer ce fléau.

Juvisy-sur-Orge (Essonne), ce jeudi 20 avril. Ce dépôt sauvage, constaté rue Monttessuy, a dû être retiré par les services de la ville. /DR
Juvisy-sur-Orge (Essonne), ce jeudi 20 avril. Ce dépôt sauvage, constaté rue Monttessuy, a dû être retiré par les services de la ville. /DR

    Les dépôts sauvages poussent comme les mauvaises herbes dans certaines rues de l’Essonne. Ces « points durs » sont détectés et nettoyés, encore et encore. Mais les « mauvaises habitudes » et « l’incivisme » ont la vie dure. « Les dépôts sauvages, c’est comme les points de deal, lâche Stéphane Delagneau, conseiller municipal à Longjumeau, délégué à l’espace public. Vous en enlevez un, un autre pousse à côté. »

    La lutte est « quotidienne », renchérit le maire (PS) des Ulis, Clovis Cassan. Ça va du sac-poubelle aux cartons d’emballage, à la chaise, au canapé, au frigo, au pot de peinture, au mobilier urbain, aux gravats d’entreprises qui ne veulent pas payer de taxes. « On trouve de tout. »