Essonne : elle avait escroqué ses employeurs et des particuliers pour plus de 250 000 euros
Une femme de 36 ans été condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour de multiples escroqueries. Elle doit rembourser 150 000 euros aux victimes, une somme confisquée par la justice sur le produit de la vente de sa maison à Boigneville (Essonne).
« Vous voulez finir en garde à vue ce soir pour outrage à magistrat ? » lance, ulcéré, le procureur après deux heures d’audience. Le magistrat vient de découvrir que la prévenue, accusée de multiples escroqueries pour un montant avoisinant les 250 000 euros, a très vraisemblablement produit une fausse promesse d’embauche à son procès. L’adresse ne correspond pas au nom de l’entreprise, et le document n’a ni en-tête de l’entreprise, ni numéro de RCS (registre du commerce et des sociétés), note également la présidente du tribunal.
Caroline D., 36 ans, petite, les cheveux courts, lunettes rouges, ne manque pas d’aplomb. Elle était jugée ce mardi devant le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes pour pas moins de dix chefs d’inculpation : escroqueries, abus de confiance, faux et usage de faux, blanchiment et recels de biens obtenus à l’aide d’une escroquerie. Elle a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et 150 000 euros ont été confisqués sur le produit de la vente de sa maison de Boigneville (Essonne) afin de rembourser les parties civiles.
