L’hôpital Barthélemy Durand d’Étampes finalise sa modernisation

L’unité d’hospitalisation Séglas, qui traite les patients atteints de problème psychiatrique du sud de l’Essonne a été inaugurée ce mercredi.

 Étampes, mercredi 15 mai 2019. Une chambre de soins intensifs a été aménagée au sein de l’unité d’hospitalisation Séglas de l’établissement public de santé Barthélemy-Durand, basé à Étampes.
Étampes, mercredi 15 mai 2019. Une chambre de soins intensifs a été aménagée au sein de l’unité d’hospitalisation Séglas de l’établissement public de santé Barthélemy-Durand, basé à Étampes. LP/Nolwenn Cosson

    On est loin du cliché des personnes attachées à leur lit. Au sein de l' hôpital Barthélemy-Durand d'Étampes, les patients, atteints de problème psychiatrique, ont près de 80 ha à leur disposition. Et même pour ceux qui réclament une surveillance particulière, tout a été pensé pour que leur séjour se passe au mieux. C'est dans cette optique que l'unité d'hospitalisation Séglas, située dans le bâtiment E de l'établissement public de santé, a été inaugurée ce mercredi.

    Visite de l'unité d'hospitalisation "Séglas" du site d'Étampes

    Une section qui dessert 42 villes du sud Essonne, autour de Lardy, Chamarande, Dourdan et bien évidemment Étampes. « Soit 104 000 habitants », rappelle le docteur Jérôme Francis Kiniffo, le chef de service de cette unité depuis 2012 qui a contribué, au côté de l'architecte, à la réhabilitation de cette unité. « L'ancien bâtiment était encore dans son jus des années 1970, poursuit-il. Nous disposons dorénavant de locaux modernes, avec une qualité phonique indispensable pour le bien-être de nos patients comme du personnel. »

    Une chambre de soins intensifs de 40 m2

    L'unité compte 31 chambres, dont 27 individuelles. « Les chambres doubles sont destinées aux patients qui ont besoin d'une surveillance soutenue, explique un membre du service. Certains préfèrent ne pas être seuls. »

    À proximité immédiate des infirmières, une chambre de soins intensifs a été aménagée. Dans cet espace de 40 m2, le patient qui « présente des troubles du comportement assez important et qui a besoin d'être contenu autrement qu'avec des médicaments », comme le décrit le chef de service, dispose d'un lit et de sanitaire dans un ameublement très sommaire. « Cette pièce a été prévue pour éviter tout risque, notamment de suicide, précise Marie Catherine Pham, la directrice de l'hôpital. L'idée est qu'il reste le moins longtemps possible, pour ensuite intégrer une de nos autres chambres. En moyenne, nos patients séjournent chez nous trois semaines. »

    Tous disposent d'un bracelet bleu, leur permettant d'ouvrir leur chambre. « Nous avons essayé de leur apporter le confort que l'on peut trouver dans les hôtels, avec toutes les contraintes d'un lieu médicalisé, ajoute la directrice. Avec cette réhabilitation [NDLR : d'un coût de 4,5 M€], nous finissons la dernière étape du plan de modernisation lancé sur le site. »