L’Essonne lance son opération séduction pour accueillir l’Exposition universelle 2025

 Vue d’architecte du « globe de verre » que pourrait accueillir le territoire de Paris-Saclay s’il accueillait l’Exposition universelle de 2025. (DR)
Vue d’architecte du « globe de verre » que pourrait accueillir le territoire de Paris-Saclay s’il accueillait l’Exposition universelle de 2025. (DR)

    C'est sur les hauteurs d'un immeuble parisien que l'Essonne, et plus particulièrement le territoire de Paris-Saclay, ont officiellement présenté ce jeudi leur candidature pour accueillir l'Exposition universelle 2025. Derrière le pupitre où se sont succédés les représentants du département, la vue donnait sur un symbole emblématique d'une édition précédente de manifestation mondiale : la tour Eiffel, inaugurée en 1889. La grande dame de fer trône également en bonne place sur le logo du projet, sa silhouette élancée remplaçant le premier A de Saclay et celui de Paris.

    Pour parvenir à leurs fins, les porteurs du projet ont déjà lancé leur campagne de séduction. Et le calendrier est serré. Le site d'Ile-de-France qui abritera le village global de l'exposition planétaire sera désigné en juin prochain. Six lieux, dont Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) ou Gonesse (Val-d'Oise), concurrencent Paris-Saclay. L'Essonne a déjà nommé un ambassadeur de renom, Thierry Marx (voir ci-contre). Un site Internet résumant les atouts de la candidature, paris-saclay2025.fr, a aussi été mis en ligne ce jeudi. Pendant ce temps, les réseaux universitaires et des grandes écoles, comme Polytechnique, s'activent, mobilisant les anciens élèves devenus des personnalités influentes.

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    « Aucune expropriation à prévoir, un atout majeur »

    Le site pressenti pour accueillir les dizaines de millions de visiteurs attendus, le secteur de Corbeville, à cheval entre Gif-sur-Yvette et Orsay, a été définitivement entériné. Cet emplacement stratégique est situé au milieu du vaste aménagement du plateau de Saclay, entre les zones d'aménagement concerté de Moulon et de Polytechnique. « Il y aurait besoin de 80 ha. Nous les avons largement. Tous ces terrains appartiennent au domaine public. Il n'y a aucune expropriation à prévoir. C'est un atout majeur », assure François Durovray, le président du conseil départemental (LR).

    La « tour Eiffel » du village global devrait être un gigantesque globe de verre. Des urbanistes ont déjà été sollicités pour l'imaginer. « L'Essonne mérite un totem, comme d'autres départements d'Ile-de-France ont le château de Versailles, le Stade de France, Disneyland… », poursuit François Durovray. Enfin, pour que tout cela ait une chance d'exister, il faut encore que l'Hexagone soit choisi fin 2018 comme pays hôte. La clôture des candidatures est fixée en mai prochain. La France a toutes ses chances : elle est pour l'instant seule en lice.

    Le chef étoilé Thierry Marx comme ambassadeur