Le refuge de la Tanière sauve 250 lapins de laboratoire... et vous propose de les adopter

Implanté à Nogent-le-Phaye (Eure-et-Loir), le zoo refuge de la Tanière propose 250 lapins à l’adoption en cette fin d’année. Grâce à l’association Graal, ils ont été sauvés d’une euthanasie après avoir servi à des études médicales en laboratoire.

Le zoo refuge de la Tanière demande aux candidats à l'adoption des lapins de garantir de bonnes conditions d'accueil. DR
Le zoo refuge de la Tanière demande aux candidats à l'adoption des lapins de garantir de bonnes conditions d'accueil. DR

    Une boule de poils pour Noël ? Tout en s’assurant de mener une bonne action ? Le zoo refuge de la Tanière propose à l’adoption 250 lapins, des blancs, des noirs, des gris, des marrons, qui rencontrent déjà un succès énorme auprès des jeunes visiteurs de ce parc ouvert au public.

    « C’est un rêve d’enfant qui se réalise que de sauver tant de lapins », réagit Delphine Violas, qui a cofondé avec son mari ce refuge animalier implanté à Nogent-le-Phaye, près de Chartres (Eure-et-Loir). « Il faudra attendre la période de quarantaine, les soins et surtout la stérilisation avant de les recevoir chez soi », précise son mari Patrick Violas.

    Sollicité par l’association Graal, qui cherche à offrir une deuxième vie aux animaux utilisés en recherche médicale, le refuge vient de récupérer des lapins auprès d’un laboratoire du sud de la France, en leur évitant ainsi l’euthanasie. « C’est inédit à cette échelle », assure Patrick Violas.

    Les lapins viennent d'un laboratoire du sud de la France.
    Les lapins viennent d'un laboratoire du sud de la France.

    Une première cargaison de 70 animaux est arrivée le 6 décembre, puis une deuxième et le reste débarquera début janvier. « Ils n’ont que 6 à 8 semaines, ils sont encore bébés. Ils sont habitués à vivre à l’intérieur, mais un bout de jardin serait l’idéal. Nous n’apportons aucun jugement. Nous sommes juste là pour sauver des animaux », ajoute-t-il.



    Quelques conditions ont été mises en place avant d’accueillir ces peluches vivantes. « Justement, c’est n’est pas un jouet. Les adoptants doivent nous garantir des conditions d’accueil, et qu’ils seront capables d’assurer un suivi vétérinaire », dit Patrick Violas.

    Une centaine de familles sont déjà volontaires pour adopter. En attendant, on peut rendre visite aux boules de poils et à tous les animaux de la Tanière, qui reste ouvert pendant les fêtes, hormis les 25 décembre et 1er janvier.