Deux morts et un disparu après une randonnée à Tahiti

Un groupe de randonneurs a été surpris au cours de leur marche par la crue soudaine d'une rivière. Un homme et une femme sont décédés, et une personne reste portée disparue.

 Illustration. Les victimes étaient en randonnée dans la vallée de la Papenoo
 Illustration. Les victimes étaient en randonnée dans la vallée de la Papenoo Creative Commons/Saga70

    Un groupe de dix-neufs personnes randonnaient dimanche dans la vallée de la Papenoo à Tahiti, prisée des marcheurs, quand le niveau de la rivière Te Faaiti s'est soudainement élevé. La crue, subite et imprévisible, a emporté huit randonneurs sur son passage. Dans la nuit de dimanche à lundi, les corps d'un homme et d'une femme ont été retrouvés, et une personne était toujours portée disparue.

    Cinq personnes emportées par les eaux avaient réussi à rejoindre la berge, trois d'entre eux ont été hospitalisés pour diverses contusions et des côtes cassées. Ils ont également été pris en charge par une cellule psychologique.

    «Absolument imprévisible»

    Le parquet de Papeete a ouvert une enquête afin de mettre en lumière les circonstances exactes de l'accident tragique et d'établir éventuellement des responsabilités. Mais pour Michel Cresp, président de l'association de randonneurs à laquelle appartenaient les victimes, cette crue était «absolument imprévisible», et toutes les précautions nécessaires avait été prises.

    Interrogé par l'AFP, il juge «miraculeux» que le nombre de victimes ne soit pas plus élevé. L'accident serait survenu à la suite des fortes précipitations dans cette région touristique de Papenoo. D'après Michel Cresp, les fortes précipitations aurait créé un bassin dans la rivière, qui aurait fini par céder, créant une vague qui a «tout balayé». «C'est arrivé en une seconde», explique le président de l'association Avae Tere Tere, qui n'était pas sur place le jour de la randonnée.

    Au mois de janvier, les îles de Polynésie ont été touchées par de fortes pluies, qui avaient paralysé l'archipel, placé en état de «calamité naturelle».