Dordogne : un homme sera jugé pour avoir tué le dalmatien de sa femme en le pendant par le balcon

Ce sont des lycéens qui ont été alertés par les aboiements désespérés de l’animal. À l’arrivée des forces de l’ordre, l’animal était mort. L’homme aurait déclaré, lors de sa garde à vue, en avoir assez des « bêtises » du chien. Il encourt cinq ans de prison.

C'est un chien croisé dalmatien qui aurait été pendu par le compagnon de la propriétaire. Il venait d'avoir été adopté à la SPA (illustration).
C'est un chien croisé dalmatien qui aurait été pendu par le compagnon de la propriétaire. Il venait d'avoir été adopté à la SPA (illustration).

    Ils ont été alertés par les hurlements de l’animal… Des lycéens de Bergerac en Dordogne ont assisté, mercredi, à une scène particulièrement choquante. Dans la matinée, ce sont eux qui ont pu voir qu’un homme pendait un chien avec sa laisse par son balcon.

    Ils ont rapidement appelé la police municipale et l’homme a été interpellé alors qu’il récupérait le corps du pauvre animal, rapportent nos confrères de Sud-Ouest. Présenté au parquet ce vendredi, il sera jugé le 3 juillet pour maltraitance animal.

    En attendant, il est placé sous contrôle judiciaire et doit faire l’objet d’une expertise psychiatrique. Placé en garde à vue alors qu’il plaçait la dépouille du dalmatien dans sa voiture, selon France Bleu, le quadragénaire aurait dit aux forces de l’ordre qu’il en avait assez des « bêtises de l’animal ».

    Accusé d’avoir abandonné ce chien attaché en forêt

    Un chien baptisé « Miro », âgé de trois ans, qui aurait été plusieurs fois en fourrière ces dernières semaines, après s’être échappé. La SPA, où l’animal avait été adopté il y a trois ou quatre mois par la femme de cet homme, avait même été sollicitée une nouvelle fois il y a quelques jours. Il était alors attaché à un arbre en forêt.



    « On avait dit à la propriétaire de faire attention, que quelqu’un en voulait à son chien », raconte à la radio locale Éric Delugin, le directeur de la SPA de Bergerac. Elle aurait été choquée d’apprendre que son compagnon, âgé de 47 ans, était soupçonné de l’avoir abandonné à son triste sort.

    La justice aurait alors demandé une autopsie de l’animal pour savoir si Miro avait subi d’autres sévices avant d’être pendu avec sa laisse. En attendant, l’homme encourt une peine de cinq ans de prison.