Harcèlement moral et comportements à caractère sexiste : le maire de Limoges visé par une plainte
Une ancienne directrice et un cadre de la communauté urbaine ont déposé plainte pour harcèlement moral contre Émile Roger Lombertie et deux adjoints. Des propos sexistes sont également reprochés au premier magistrat.
« Pour Limoges, ça fait beaucoup », souffle un habitant de la ville. Après le procureur de la République Baptiste Porcher, dont la mutation a été demandée pour des propos jugés sexistes, le maire Émile Roger Lombertie (ex-LR) est, à son tour, accusé de comportements « à caractère sexiste, graveleux, tendancieux et dénigrants, ainsi que des comportements à caractère sexuel sans équivoque ».
L’affaire qui secoue Limoges (Haute-Vienne), trouve son origine dans une plainte, enregistrée le 16 février, pour harcèlement moral visant Émile Roger Lombertie, à la tête de la commune depuis 2014 et vice-président de la communauté urbaine, ainsi que deux de ses adjoints et vice-présidents de Limoges Métropole, Catherine Mauguien-Sicard et Jean-Marie Lagedamont, ancien commandant de police. « Des faits qui durent depuis très longtemps », assure l’avocate des deux plaignants, Me Christelle Mazza.
