Paris : le forcené du XIIIe s'est donné la mort

Paris : le forcené du XIIIe s'est donné la mort

    Le tireur fou, qui s'était retranché lundi dans son appartement du XIIIe arrondissement, s'est suicidé. C'est ce que révèlent les premiers éléments de l'autopsie, pratiquée mardi. François G.,  âgé de 45 ans, se serait tiré une balle dans la bouche, qui est ressortie à l'arrière du crâne, avant que les policiers de la brigade de recherche et d'intervention (BRI, l'anti-gang) ne pénètrent dans son appartement.

    Après avoir donné l'assaut, les policiers avaient retrouvé l'homme mort une plaie à la tête et son arme de poing à côté de lui. Dans un premier temps lundi, sa mort avait été imputée à un échange de coups de feu entre le forcené et les policiers, au cours duquel un fonctionnaire de la BRI avait été blessé à la main, mais la piste du suicide  avait également été évoquée.

    Lundi, il tire sur un passant

    Tout avait commencé lundi vers 8 heures. François G., soigné depuis plusieurs années à l'hôpital Sainte-Anne pour des problèmes psychiatriques, et qui a interrompu son traitement voici quelques jours pour une raison inconnue, déambule en bas de chez lui, très agité. Il est armé d'un pistolet de calibre 7,65 qu'il pointe vers le premier venu. A deux reprises, le forcené tire sur sa victime, qui parvient, blessée, à se réfugier à la station de métro.

    François G. se retranche alors dans son appartement, où un nombre considérable d'armes seront découvertes. Il prend sa mère en otage. Vers 11 heures, alors que les enquêteurs de la brigade criminelle et de l'antigang tentent de négocier, l'homme ouvre la porte. Il blesse alors l'un des policiers à une main, entraînant un tir de riposte. Sa mère, traumatisée, s'enfuit. Vers 12 h 15, n'entendant plus aucun bruit, les policiers donnent l'assaut, et découvrent son corps.