Seine-Maritime : un groupe de 34 migrants retrouvé dans un bois

Un groupe de 34 migrants a été retrouvé samedi après « un signalement à la gendarmerie ». « Leur condition physique n’a pas nécessité de prise en charge sanitaire », indique la préfecture.

Les migrants ont été « regroupés pour une première évaluation administrative par la gendarmerie », a annoncé la préfecture. (Illustration) LP/Olivier Boitet
Les migrants ont été « regroupés pour une première évaluation administrative par la gendarmerie », a annoncé la préfecture. (Illustration) LP/Olivier Boitet

    Un groupe de plus de trente migrants a été trouvé samedi dans un bois à Maulévrier-Sainte-Gertrude, entre Rouen et Le Havre, sans nécessité de prise en charge médicale, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime.

    « Après un signalement à la gendarmerie, un groupe de 34 migrants a été retrouvé dans un bois et pris en charge dans la matinée du 7 septembre sur le territoire de la commune de Maulévrier-Sainte-Gertrude », a indiqué la préfecture dans un communiqué.



    Les migrants ont été « regroupés pour une première évaluation administrative par la gendarmerie » et « leur condition physique n’a pas nécessité de prise en charge sanitaire ».

    Les services de l’État ont procédé à l’examen des situations « au cas par cas » de ces 34 personnes pour prendre « les mesures administratives nécessaires ».

    Plusieurs interpellations

    Le préfet de Seine-Maritime « souligne que l’autorité judiciaire a apporté une réponse très ferme aux interpellations survenues depuis la semaine dernière dans le secteur de Dieppe ».

    Selon le compte X du procureur de la République à Dieppe (Seine-Maritime), « dans la nuit du 5 septembre 2024, suite à un contrôle au terminal Transmanche, 7 personnes ont été découvertes cachées dans une fourgonnette ».

    À l’issue d’une enquête menée par l’Office central de Lutte contre les Trafics illicites de migrants, deux passeurs ont été jugés vendredi par le tribunal correctionnel de Dieppe et condamnés à trois ans d’emprisonnement, maintien en détention et interdiction du territoire français pendant 10 ans.

    Le 30 août, un passeur déféré en comparution immédiate « s’était vu condamné par le tribunal correctionnel de Dieppe aux mêmes peines », d’après le compte X du procureur de la ville normande.