Asnières : arrêté pour trafic de cannabis, il est finalement poursuivi pour des violences pendant les émeutes

Surpris par la police en pleine transaction de résine, ce jeune homme d’Asnières est aussi renvoyé devant le tribunal pour avoir jeté des projectiles lors d’une nuit d’émeute de la fin juin. Ses empreintes l’ont trahi.

Illustration. Les suspects avaient été filmés en pleine rue. LP/Marine Legrand
Illustration. Les suspects avaient été filmés en pleine rue. LP/Marine Legrand

    Samedi, ce jeune homme de 19 ans a été interpellé pour trafic de cannabis. Les policiers municipaux venaient de le repérer avec un autre jeune homme, venu lui du Val-de-Marne, sur leurs écrans de vidéosurveillance, au moment de la transaction. La scène se déroulait rue des Bourguignons, près de la gare de Bois-Colombes.

    La police nationale avait été alertée et les deux hommes interpellés. Dans la voiture qu’utilise le jeune résident d’Asnières, il y a environ deux kilos de cannabis. En garde à vue, l’intéressé reconnaît plus ou moins avoir remis de la marchandise, l’autre disant qu’il n’était qu’un intermédiaire.

    Jet de projectiles lors de la première nuit d’émeutes

    Les policiers découvrent aussi sur ce garçon d’Asnières un trousseau de clés et font le rapprochement avec une autre scène filmée par les caméras : le jeune homme devant un immeuble de la ville, dans lequel ils se rendent dans un second temps. Et là, dans ce logement occupé officiellement par une troisième personne, un homme de 48 ans, ils mettent la main sur une valise contenant quelque neuf kilos de résine.

    Tous ont été déférés au parquet et renvoyés en comparution immédiate où ils devaient être jugés ce mercredi en fin de journée. Mais pour celui d’Asnières, il y a autre chose que les stupéfiants : ses empreintes ont permis de le confondre comme étant l’un de ceux qui auraient jeté des pierres et autre projectile sur un policier, dans la nuit du 27 au 28 juin, toujours à Asnières, lors de la première nuit d’émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre.