Cet été, les associations solidaires des Hauts-de-Seine saturent, faute « de bras, de vivres et de finances »

À Gennevilliers, pour la première fois de son existence, la Maison de la Solidarité est obligée de « donner la priorité » à certains publics tout en essayant de rediriger les autres. Face à une telle situation, cette structure de la Fondation Abbé Pierre tire la sonnette d’alarme. Elle n’est pas la seule.

Gennevilliers, le 10 août. La Maison de la Solidarité, branche de la Fondation Abbé Pierre, est une des seules structures d'urgence ouverte en août dans le secteur. LP/Olivier Bureau
Gennevilliers, le 10 août. La Maison de la Solidarité, branche de la Fondation Abbé Pierre, est une des seules structures d'urgence ouverte en août dans le secteur. LP/Olivier Bureau

    Entre structures d’aide souvent fermées, ou au bord de la saturation, et précarisation galopante, l’été est devenu pire que l’hiver. Ce constat dressé chaque année, la Maison de la solidarité, l’antenne locale de la Fondation Abbé Pierre de Gennevilliers, le subit de plein fouet. « Pour la première fois de notre existence, nous sommes obligés de donner la priorité à ceux qui en ont le plus besoin », se désole Valérie Hamidi, la directrice de ce centre.

    En deux ans, le quotidien estival de cette structure a été chamboulé. En 2021, la Maison de la Solidarité renonçait à la trêve estivale et restait ouverte au mois d’août. Cette année, il s’agit ni plus ni moins que d’orienter certaines personnes sur d’autres sites d’aide et d’accueil.