Comment l’école d’architecture de Nanterre pourrait enfin revivre

Le projet Open Source, imaginé par le pôle Léonard de Vinci, a été sélectionné parmi quatre finalistes de l’appel à projets pour la Métropole du Grand Paris.

 Nanterre. Le pôle Leonard de Vinci envisage de déménager une partie de son campus dans l’ancienne école d’architecture.
Nanterre. Le pôle Leonard de Vinci envisage de déménager une partie de son campus dans l’ancienne école d’architecture. DR

    Après quinze années de sommeil et des projets tombés à l'eau -comme l'école de cuisine d'Alain Ducasse - le site de l'ancienne école d'architecture est sur la voie d'une nouvelle vie. Le projet Open Source, soutenu par le Pôle Léonard de Vinci et Eiffage Immobilier, est le lauréat de l'appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris 2 ». Le pôle universitaire a pour projet d'utiliser ce site pour déménager une partie de son campus et y installer les écoles d'ingénieur et de management, ESILV et EMLV.

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    Lors de la présentation aux riverains des quatre projets finalistes, le 15 mai dernier, l'équipe du pôle Léonard de Vinci et d'Eiffage Immobilier avait affiché son objectif de conserver 60 % des bâtisses de l'ancienne école d'architecture. Elle a également annoncé vouloir construire un « campus du XXIe siècle » avec l'arrivée de « maximum 3 000 étudiants sur le site ». Une affluence qui avait suscité la crainte de plusieurs riverains.

    « Profond respect de l'œuvre originale de l'architecte Jacques Kalisz »

    De son côté, la Métropole Grand Paris s'est félicitée de la qualité de ce projet et notamment de son ambition de créer « une continuité architecturale entre intérieur et extérieur ».

    La mairie de Nanterre salue quant à elle « la conservation du bâtiment en l'état, qui atteste d'un profond respect de l'œuvre originale de l'architecte Jacques Kalisz ». Expliquant qu'elle s'est rapprochée depuis l'annonce mercredi 19 juin « du groupement et de l'Etat afin de trouver un accord définitif ». Depuis 2003, le site qui appartient à l'Etat, a été laissé à l'abandon, au grand dam des riverains.