Condamné pour avoir violenté sa compagne, l’homme est relaxé après avoir brûlé les corps de ses chiens

Le tribunal de Nanterre a estimé que l’homme de 22 ans n’avait pas pas infligé de sévices à ses deux american bullys, retrouvés morts à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le prévenu a toutefois écopé d’un an ferme pour des coups répétés sur sa petite amie.

Illustration. les magistrats de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre ont estimé qu'au moment du décès des chiens, l'homme était à plusieurs centaines de kilomètres. LP/V.M.
Illustration. les magistrats de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre ont estimé qu'au moment du décès des chiens, l'homme était à plusieurs centaines de kilomètres. LP/V.M.

    Il reconnaît avoir à la fois brûlé son chien et celui de sa compagne. En revanche, Ouidy S., un habitant d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le clame haut et fort : il n’a pas tué ni infligé de tortures à Bella et Thenos, deux american bullys de 3 ans et 1 an, dont les dépouilles calcinées ont été découvertes le 20 juin sur un terrain de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Des dénégations qui ont en partie convaincu les magistrats de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre. Ouidy S. 22 ans, était jugé ce vendredi après-midi pour une série de faits, dont sévices graves et actes de tortures sur un animal domestique.

    Les muscles saillants sous un fin pull-over rose, le jeune homme, dératiseur de profession, a réaffirmé son amour des animaux et son incapacité à leur faire du mal. Un discours qu’il avait brièvement tenu lors de sa première comparution, le 23 juin, avant le renvoi de l’affaire.