Hauts-de-Seine : deux malfaiteurs arrêtés pour une série de cambriolages à 100 000 euros

Soupçonnés d’avoir commis une trentaine de cambriolages, ces deux hommes ont été interpellés la semaine dernière en Essonne. Au terme de leur garde à vue, les enquêteurs leur attribuent 36 vols avec effraction. Ils agissaient toujours de nuit, en forçant les baies vitrées.

Illustration. Les policiers ont remonté la piste des suspects grâce à l'exploitation d'une empreinte génétique sur les lieux d'un cambriolage commis courant décembre à Clamart. LP/Olivier Boitet
Illustration. Les policiers ont remonté la piste des suspects grâce à l'exploitation d'une empreinte génétique sur les lieux d'un cambriolage commis courant décembre à Clamart. LP/Olivier Boitet

    Ils ont écumé l’Île-de-France et le sud-ouest de la France. Deux hommes d’une quarantaine d’années, interpellés dans l’Essonne le 8 mars dernier, ont été placés en détention provisoire dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Nanterre. Les enquêteurs leur attribuent 36 cambriolages ou tentatives de cambriolages pour un préjudice estimé à 100 000 euros.

    C’est en grande partie grâce à la génétique que les policiers de la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine ont remonté la piste du tandem de malfaiteurs. En décembre, lors des constatations après une tentative de cambriolage, à Clamart, les techniciens de la police scientifique parviennent à isoler et exploiter une trace papillaire. L’empreinte, déjà enregistrée au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), oriente alors les enquêteurs vers une connaissance récente. La trace génétique correspond en effet à celle d’un homme interpellé avec un complice, quelques semaines plus tôt, après un cambriolage survenu le 17 novembre 2022, toujours à Clamart.

    « Le duo a ensuite beaucoup bougé dans toute la France, confie un proche du dossier. Mais ils ont été serrés de très près. » Les policiers ont notamment exploité la téléphonie et ont suivi à la trace les véhicules des suspects. Des voitures utilisées pour leurs multiples déplacements sur tout le territoire et pour leurs nombreux allers-retours entre la France et la Belgique. Un travail minutieux qui a permis d’établir l’itinéraire crapuleux des deux hommes ainsi que leur principal mode opératoire. « Ils agissaient de nuit et pénétraient les habitations en forçant les baies vitrées, y compris en présence des occupants, précise la même source. Ils fouillaient les salons et les chambres et repartaient avec des bijoux des objets de valeur et du liquide. »

    Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert des montres de luxes, des objets de grandes marques, du matériel d’effraction et une arme de poing. Des éléments à charge qui incriminent encore un peu plus les deux malfaiteurs présumés. Lors de leur garde à vue, ces derniers ont toutefois nié leur participation aux 36 faits qui leur sont reprochés.