Mort de Cécile Vannier au Caire : quinze ans d’un douloureux combat mais toujours pas de vérité

Le 22 février 2009, la jeune levalloisienne de 17 ans perdait la vie dans un attentat visant un groupe d’adolescents français, le dernier jour de leur voyage dans la capitale Égyptienne. Année après année, ses parents honorent sa mémoire, s’accrochant à l’espoir d’un hypothétique procès.

Levallois (Hauts-de-Seine), le 22 février 2024. Malgré la pluie et le vent, environ cent personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Cécile Vannier. LP/ Anne-Sophie Damecour
Levallois (Hauts-de-Seine), le 22 février 2024. Malgré la pluie et le vent, environ cent personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Cécile Vannier. LP/ Anne-Sophie Damecour

    Aujourd’hui, la menace terroriste fait partie du quotidien. Elle rode aux terrasses des cafés, aux abords des stades, dans les salles de concert, dans les lieux touristiques. Partout dans le monde. Mais, en février 2009, quand elle frappe un groupe d’adolescents français en voyage en Égypte, dans la douceur d’une dernière soirée sur la place Al-Hussein, fauchant la vie de Cécile Vannier, 17 ans, et blessant plusieurs de ses camarades venus de Levallois (Hauts-de-Seine), c’est la stupeur.

    C’était il y a quinze ans et, comme chaque année depuis, Cathy et Jean-Luc Vannier, les parents de Cécile, organisaient ce jeudi 22 février, un hommage pour leur fille unique. Une cérémonie à l’entrée du parc de la Planchette où un buste à l’image de la lycéenne, érigé il y a quelques années, vient d’être installé sous une nouvelle roseraie. Malgré l’avis de tempête, une centaine de personnes est venue participer à cet hommage, dont les discours se sont tenus exceptionnellement à l’abri.