Outil de démocratie ou de polémique ? La retransmission des conseils municipaux divise dans les Hauts-de-Seine

Le premier l’a mise en place en 2008, alors que le second l’abandonnait. Manuel Aeschlimann (LR), le maire d’Asnières, et Pierre-Christophe Baguet (LR), celui de Boulogne, ne partagent pas le même avis sur la diffusion vidéo en direct du conseil, proposée dans près de la moitié des communes du département.

Seize des 36 communes des Hauts-de-Seine, soit 44 % d’entre elles, permettent de suivre les échanges de chez soi (et proposent quelques fois le replay), comme ici à Asnières. LP/P.D.S.
Seize des 36 communes des Hauts-de-Seine, soit 44 % d’entre elles, permettent de suivre les échanges de chez soi (et proposent quelques fois le replay), comme ici à Asnières. LP/P.D.S.

    Suivre les débats du conseil municipal chez soi, derrière un écran, plutôt que dans l’assistance d’un hôtel de ville, c’est souvent possible grâce aux retransmissions en direct proposées par 16 des 36 communes des Hauts-de-Seine (44 %) sur leur site Internet, leur page Facebook ou leur chaîne YouTube. La plupart l’ont adoptée lors de la crise sanitaire. Certaines l’ont abandonnée depuis, comme Garches ou Fontenay-aux-Roses, où l’opposition a lancé une pétition il y a un an pour en réclamer le retour.

    Illustration avec Manuel Aeschlimann (LR), le maire d’Asnières, qui diffuse le conseil municipal depuis 2008, et Pierre-Christophe Baguet (LR), celui de Boulogne-Billancourt, qui y a renoncé la même année ; ils défendent des choix diamétralement opposés sur le sujet.