De 2 165 à 24 272 euros le m2 : le classement des rues les plus chères de France, ville par ville

Le site d’estimation en ligne Meilleurs agents a dévoilé ce mardi 19 mars le palmarès des rues les plus chères dans les 50 plus grandes villes françaises. Le voici dans son intégralité.

C'est à Paris que l'on trouve les rues les plus chères de France. (Illustration) LP/Guy Gios
C'est à Paris que l'on trouve les rues les plus chères de France. (Illustration) LP/Guy Gios

    Les amateurs de Monopoly vont être déçus. Contrairement aux idées reçues véhiculées par le jeu de plateau, la rue de la Paix n’est pas l’artère la plus onéreuse de France, ni même de la capitale. La rue la plus chère de l’Hexagone n’est pas si loin pourtant de l’artère du Ier arrondissement : elle est à seulement une trentaine de minutes à pied, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, selon une étude de Meilleurs agents publiée ce mardi.

    C’est dans la rue de Furstemberg dans le VIe arrondissement de la capitale, que les prix de l’immobilier sont les plus élevés. Pour y acheter un bien immobilier, il faut dépenser en moyenne 24 272 euros pour un m2. « La place de Furstemberg a su conserver l’âme de Paris et a un côté mythique », justifie un agent immobilier auprès du Parisien. Les quatre autres rues les plus onéreuses de France sont elles aussi nichées dans le cœur historique de la capitale. Parmi elles, le quai des Orfèvres où le prix moyen atteint les 23 777 euros le m2, ou encore l’avenue Montaigne à 23 123 euros le m2.

    Après la capitale, c’est à Cannes (Alpes-Maritimes) que l’on retrouve les prix les plus élevés. Certaines artères dépassent le seuil symbolique des 10 000 euros le m2. Notamment sur le Boulevard de la Croisette (12 410 euros) et dans la rue Gray Street (12 311 euros).

    De gros contrastes selon les villes

    Dans les grandes villes françaises, les prix semblent plus raisonnables. À Nice (Alpes-Maritimes), la voie la plus chère est l’avenue Jean Lorrain et ses 10 300 euros le m2. À Marseille (Bouches-du-Rhône) et à Lyon (Rhône), les deuxième et troisième plus grandes villes françaises, les prix des rues les plus chères se situent même en dessous de la barre des 10 000 euros le m2. Ainsi dans la cité phocéenne, l’artère la plus onéreuse est l’avenue du Maréchal Liautey où il faut dépenser 7 066 euros pour un m2. Dans la capitale des Gaules, c’est dans la rue Gasparin que les prix sont les plus élevés avec une moyenne de 6 743 euros le m2.

    Dans les autres grandes villes françaises, les prix des rues les plus chères sont encore moins élevés. À Bordeaux, investir dans la rue Voltaire, l’artère la plus chère de ville de Gironde, coûte selon l’étude autour de 6 579 euros au m2. À Toulouse (Haute-Garonne), il faut dépenser 5 864 euros pour un m2 pour s’installer dans la rue Sainte-Anne, l’allée la plus chère de la ville rose. Dans le Nord, à Lille, c’est à la place du Concert où les prix sont les plus élevés. Ils avoisinent les 5 514 euros le m2.

    Enfin, selon l’étude, les artères de Saint-Étienne (Loire) sont les moins chères des 50 grandes villes françaises. Dans l’allée la plus chère de la cité stéphanoise, la rue Gabril Calamand, les prix atteignent en moyenne 2 165 euros, soit 11 fois moins que dans la rue française la plus chère.