Heurts racistes en Angleterre : « Les émeutes sont terminées mais la colère n’a pas disparu »

La réponse pénale très forte a dissuadé les émeutiers d’extrême droite, explique Laëtitia Langlois, maître de conférences à l’université d’Angers. Malgré tout, l’accalmie reste fragile.

La réponse pénale aux émeutes racistes a été rapide : 700 arrestations en une semaine, dont certains ont écopé de trois à quatre ans de prison. Reuters/Denis Balibouse
La réponse pénale aux émeutes racistes a été rapide : 700 arrestations en une semaine, dont certains ont écopé de trois à quatre ans de prison. Reuters/Denis Balibouse

    Il a suffi d’une rumeur pour que l’Angleterre s’embrase. Le 29 juillet, trois fillettes sont poignardées en plein cours de danse à Southport, dans le nord du pays. Les réseaux sociaux en sont sûrs, le meurtrier est musulman. Le démenti de la police n’y change rien : le pays connaît ses pires émeutes depuis plus de dix ans. Malgré plusieurs jours d’accalmie, Laëtitia Langlois, spécialiste de la droite populiste au Royaume-Uni, met en garde : le ressentiment reste très fort et le pays est plus que jamais divisé.

    Contre toute attente, le calme semble revenu. Est-ce la fin de la violence ?