« Manque d’agilité, de souplesse, de flexibilité » : pourquoi Moscou n’a pas encore repoussé l’incursion ukrainienne

L’armée ukrainienne a lancé mardi dernier une attaque sur le sol russe et a réussi à prendre plusieurs localités sans être, pour le moment, repoussée derrière la frontière.

Le président russe Vladimir Poutine aux côtés de responsables des forces de sécurité, le 12 août 2024, lors d'une réunion sur la situation dans la région de Koursk, attaquée par l'armée ukrainienne. AFP/Gavriil Grigorov
Le président russe Vladimir Poutine aux côtés de responsables des forces de sécurité, le 12 août 2024, lors d'une réunion sur la situation dans la région de Koursk, attaquée par l'armée ukrainienne. AFP/Gavriil Grigorov

    L’incursion de Kiev en territoire russe, lancée mardi dernier, semble difficile à contrer pour Moscou. La Russie a annoncé l’envoi de renforts sur les territoires subissant l’attaque et a assuré avoir repoussé plusieurs assauts. Mais l’armée ukrainienne résiste pourtant et continue d’avancer.

    « La matinée s’annonce alarmante chez nous », a déclaré lundi matin le gouverneur russe de la région frontalière de Belgorod, Viatcheslav Gladkov. Face à l’avancée des troupes ukrainiennes, il a annoncé le déplacement des habitants du district Krasnoïaroujski, qui compte environ 14 000 habitants, « vers des lieux plus sûrs ». Le gouverneur de la région voisine de Koursk a de son côté signalé que 28 localités étaient occupées par l’armée ukrainienne et que 121 000 personnes avaient été évacuées en une semaine.