| Carte d'identité de la plante | |
|---|---|
Nom botanique | Equisetum japonicum. |
Nom courant | Prêle du Japon, Prêle japonaise. |
Famille | Equisetaceae. |
Origine | Asie de l'Est, principalement au Japon. |
Dimensions | Hauteur de 50 cm à 1,5 m, largeur de 30 à 50 cm. |
Feuillage | Persistant, tiges dressées, creuses et segmentées, vert vif avec des nœuds noirs. |
Floraison | Absente, la prêle se reproduit par spores. |
Exposition | Plein soleil à mi-ombre. |
Sol | Humide à marécageux, bien drainé. |
Rusticité | Résistante jusqu’à -15 °C (pas les racines). |
La prêle du Japon est idéale pour les aménagements paysagers modernes, elle permet de délimiter les espaces et peut servir de brise vue. Il est également possible de l’adopter à l’intérieur de la maison, par exemple dans la salle de bain pour une ambiance végétale.
Comment planter la prêle du Japon ?
La prêle japonaise prospère facilement dans tous les types de sol, au soleil ou à la mi-ombre. Elle devra toutefois être contenue au risque de proliférer de manière anarchique et de ressortir absolument partout dans le jardin (y compris chez les voisins).
Trois types de culture sont alors possibles :
- En pleine terre, dans un parterre bétonné ou muni de barrières anti-rhizomes. Enterrez les rhizomes à 5 cm de profondeur, 3 à 4 pieds par mètre carré suffisent ;
- Dans un grand pot muni d’une réserve d’eau. Installez les rhizomes dans un mélange de terre, de terreau et de sable ;
- En bassin, dans un panier rempli de terreau aquatique, immergé entre 5 et 10 cm de profondeur.
Quel entretien pour la prêle japonaise ?
La prêle du Japon ne demande quasiment pas d’entretien. Elle a en revanche absolument besoin d’humidité, un arrosage très régulier s’impose donc, surtout en été. À l’inverse de la majorité des plantes, l’objectif est ici de limiter le drainage. Si votre pot n’a pas de réserve, laissez une soucoupe remplie d’eau à la base.
Les tiges de la prêle résistent sous tous les climats, par contre les rhizomes sont plus sensibles au gel. Dans les régions les plus froides, il faudra pailler la base des plantes à l’approche de l’hiver.
En automne, la taille permet d’enlever les tiges sèches ou abîmées et de contrôler la prolifération de la plante. Pas besoin d’évacuer ces déchets verts, coupez les directement en morceaux de taille moyenne et utilisez-les pour constituer le paillis hivernal.
Bonne nouvelle, la prêle japonaise ne craint ni les maladies ni les parasites et n’a pas vraiment besoin de fertilisation, sa croissance est naturellement vigoureuse. Vous voulez la multiplier ? Rien de plus simple, divisez simplement la souche principale à l’aide d’une bêche !
Utilisations et bienfaits de la prêle du Japon
La prêle japonaise est utilisée en herboristerie et en cosmétique pour ses propriétés diurétiques et les minéraux essentiels qu’elle apporte, notamment la silice. Elle aurait également des propriétés anti-inflammatoires.
Les longues tiges peuvent par ailleurs servir comme matériau de construction écologique ainsi que pour l’élaboration du fameux purin de prêle. Cette solution riche en nutriments est bénéfique pour les plantes en plus d’être un excellent traitement naturel antifongique et insectifuge.
Toxicité potentielle de la prêle japonaise
Malgré tous ces bienfaits, il faut savoir que la prêle du Japon contient des alcaloïdes qui peuvent être toxiques en grande quantité. De même, les tiges et spores de la prêle sont à l’origine de réactions allergiques et d’irritations cutanées chez certaines personnes. Mieux vaut utiliser des gants lors de sa manipulation.