Après sa prestation ratée aux JO, la breakeuse australienne Raygun demande que « cesse le harcèlement »

La sportive a été moquée et parodiée depuis sa performance ratée lors des JO de Paris 2024. L’Australienne dénonce des messages reçus d’une « haine assez dévastatrice » et demande à ce que « cesse le harcèlement ».

    La breakeuse australienne Raygun a dénoncé, dans une vidéo publiée jeudi sur les réseaux sociaux, la haine « assez dévastatrice » qui s’est déchaînée à son encontre depuis sa performance aux Jeux olympiques.

    Depuis son passage, son numéro de break a été raillé et repris de nombreuses fois sur Instagram. Les internautes ont pointé la faiblesse de ses figures face à celles de ses concurrentes. Le célèbre Tonight Show de Jimmy Fallon, aux États-Unis, l’a même parodié.

    Si l’Australienne s’est dite heureuse d’apporter « un peu de joie », elle s’inquiète aussi des nombreux messages haineux qu’elle a reçus : « Je n’avais pas compris que cela ouvrirait aussi la porte à tant de haine, ce qui a été franchement assez dévastateur ».

    « J’ai travaillé d’arrache-pied pour me préparer aux Jeux olympiques et j’ai donné tout ce que j’avais, vraiment », a-t-elle assuré. « Tout le monde a beaucoup souffert à cause de cette affaire, alors je vous demande de respecter leur vie privée », a-t-elle déclaré, promettant de répondre à d’autres questions à son retour en Australie, où elle a reçu le soutien du Premier ministre Anthony Albanese.

    Pour l’instant, la breakeuse a décidé de rester quelque temps en Europe. Elle a demandé aux médias de « cesser de harceler » sa famille, ses amis et la communauté du break dancing.

    Une pétition « vexatoire, trompeuse et intimidante »

    Les critiques et les moqueries se sont aussi portées sur le processus de sélection de la sportive. Une pétition avait été lancée sur le site Change pour demander des comptes aux responsables australiens. Le Comité olympique australien (AOC) a été obligé de réagir, en dénonçant, ce jeudi, une pétition « vexatoire, trompeuse et intimidante ».

    « En ce qui concerne les allégations et les informations erronées qui circulent, j’aimerais demander à tout le monde de se référer à la récente déclaration de l’AOC », a indiqué Rachel Gunn dans sa vidéo. La pétition sur Change, qui a recueilli des dizaines de milliers de signatures exigeant aussi des excuses publiques de la part de la danseuse, n’était plus disponible sur la plateforme vendredi.

    La championne ne pourra pas prendre sa revanche en 2028 aux Jeux de Los Angeles puisque le break ne figurera pas au programme des prochaines olympiades.