JO Paris 2024 : gros crush pour le kayak cross

Cette nouvelle discipline poussée par Tony Estanguet est l’une des coqueluches de ces Jeux. Une manière de rajeunir l’esprit olympique. Pour le meilleur et pour le rire.

Tous les jours, notre reporter Yves Jaeglé porte son regard sur les Jeux olympiques. Le Parisien-DA/Fred Dugit
Tous les jours, notre reporter Yves Jaeglé porte son regard sur les Jeux olympiques. Le Parisien-DA/Fred Dugit

    Un coup de foudre et un long week-end d’amour. Vendredi matin, la quasi-totalité des Français ignoraient tout du kayak cross. Ce lundi, c’était presque un drame national de ne remporter qu’une médaille, et seulement d’argent, dans cette nouvelle discipline olympique appelée à faire rire mais aussi fructifier cet incroyable butin. La course aux médailles finit par nous rendre zinzins. Tel Picsou, on compte et recompte, on amasse, on compare, on soupèse, on évalue, on échafaude toutes les hypothèses pour faire fructifier le solde, ce qui finit par franchement stresser. Ce n’est pas un drame d’avoir raté l’or du kayak cross, cette comédie sérieuse et joyeuse, comparée sur les réseaux sociaux à Intervilles et Mario Kart.

    C’est vrai, l’émission de Guy Lux égayait aussi nos étés, dans ce flou de début août, mais c’est blasphémer que de comparer ces kayakistes parfois déjà médaillés olympiques dans les disciplines plus traditionnelles du canoë aux nostalgiques du « Top à la vachette ». Le départ du cross à Vaires-sur-Marne sur une sorte de toboggan à près de cinq mètres de haut est rigolo, mais les prétendants olympiques ne se donnent quand même pas des coups de pagaie.