Dopage : comment sont surveillés les athlètes français avant les JO 2024

Des sportifs susceptibles de participer aux Jeux olympiques font partie du groupe cible de l’Agence française de lutte contre le dopage, avec des prélèvements surprise à leur domicile, à l’entraînement, en stage ou en compétition.

Ysaora Thibus, ici lors du Challenge international de Paris, a été contrôlé positive à l'ostarine, un produit dopant, en janvier. La fleurettiste affirme avoir ingéré cette substance involontairement. LP/Arnaud Journois
Ysaora Thibus, ici lors du Challenge international de Paris, a été contrôlé positive à l'ostarine, un produit dopant, en janvier. La fleurettiste affirme avoir ingéré cette substance involontairement. LP/Arnaud Journois

    « Ça réveille ! » Le soleil est encore très loin de pointer le premier de ses rayons en ce mardi matin, mais Laura Tarantola est déjà debout. Ou plutôt, a été obligée de se réveiller. La rameuse, médaillée d’argent en aviron aux Jeux olympiques de Tokyo, a été tirée de son lit à Lyon (Rhône) par les coups de sonnette de la préleveuse mandatée par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

    Il est 6h21, comme elle le partage sur son compte Instagram, et déjà un échantillon d’urine et un autre de sang lui sont demandés en vue d’un test de dépistage. Un réveil matinal « voulu » par l’athlète, vice-championne olympique avec sa partenaire Claire Bové, au Japon, durant l’été 2021.