« Du travail, de la technique et de l’émotion » : les aérostiers racontent les coulisses de la vasque des JO

Quatre techniciens s’activent chaque soir pour faire s’envoler le ballon à hélium qui tire la vasque olympique à 60 m de hauteur. Ils livrent leurs petits secrets.

Lundi soir, l'heure approche pour les aérostiers de libérer la vasque et son ballon à l'hélium, retenus par un câble. LP/Olivier Corsan
Lundi soir, l'heure approche pour les aérostiers de libérer la vasque et son ballon à l'hélium, retenus par un câble. LP/Olivier Corsan

    « C’est toujours la même magie. C’est beau ici, mais c’est aussi beau tout autour. L’autre jour, j’étais sur un rooftop et soudain j’ai vu la vasque. Tous les clients du restaurant ont regardé. Même après onze jours, on continue à s’émerveiller », confiait lundi Thierry Reboul, le directeur des cérémonies de Paris 2024, au jardin des Tuileries. Quelques instants plus tard, la vasque olympique prenait une nouvelle fois son envol, comme elle le fait chaque soir depuis le 26 juillet.

    « La magie opère toujours. Cela devient une sorte de rituel. Je suis sûr que parmi les quelque 10 000 personnes qui viennent la voir chaque jour, il en est qui reviennent régulièrement. Moi, je suis là à peu près un soir sur deux. J’ai dû mal à couper le cordon ombilical… Mais je me soigne ! » sourit Mathieu Lehanneur, le designer qui a conçu cet anneau-flamme de 7 m de diamètre tiré par un grand ballon à hélium.