JO de Paris 2024, hockey : après un match nul et un premier point, les Bleus « toujours en vie »

Elle restait sur deux défaites cuisantes face à l’Allemagne et les Pays-Bas. L’équipe de France masculine de hockey sur gazon a fait match nul contre l’Espagne 3-3 ce mardi matin au stade Yves-du-Manoir. Un premier point qui maintient l’espoir (très maigre) de qualification en quart.

L'équipe de France de hockey sur gazon a réalisé un bon match nul face à l'Espagne (Photo David Niviere/ABACAPRESS.COM
L'équipe de France de hockey sur gazon a réalisé un bon match nul face à l'Espagne (Photo David Niviere/ABACAPRESS.COM

    C’est le nul de l’espoir. Après deux déculottées contre l’Allemagne (8-2) puis les Pays-Bas (4-0), l’équipe de France masculine de hockey sur gazon, 9e nation mondiale, est parvenue à tenir en échec l’Espagne, un rang au-dessus, sur le score de 3-3. Les Bleus, soutenus à toute épreuve par un public fidèle et d’experts de la crosse, ont été rattrapés dans les dernières minutes sur le gazon synthétique bleu du stade Yves-du-Manoir à Colombes (Hauts-de-Seine).

    Ils empochent leur premier point dans ce tournoi olympique, mais restent toujours derniers de leur poule A, distancés par les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Allemagne et l’Afrique du Sud. Il leur reste deux rencontres pour tenter de créer un exploit historique et de se qualifier pour les quarts de finale. Pour cela, ils devront terminer dans les quatre premières places, ce qui est loin d’être gagné.

    Jeudi, ils défieront encore un très gros morceau, la Grande-Bretagne, 4e nation mondiale avant l’Afrique du Sud le lendemain davantage à leur portée. Pour le coach des Tricolores, Frédéric Soyez, « tout est encore possible ». « On est toujours en vie. Il nous faudra encore être meilleur, prêt à un vrai combat », réagit-il en zone mixte à l’issue du match nul face à la sélection espagnole qu’il dirigeait lors des JO de Tokyo en 2021.

    « On a rivalisé, on a donné du plaisir aux gens, il nous manque juste la victoire », positive-t-il, reconnaissant que ses gars sont « encore un peu naïfs dans certaines situations » et commettent des « petites erreurs » qui coûtent cher. « Mais on a plus des remords que des regrets aujourd’hui », synthétise-t-il. « On est encore dans les clous mathématiquement même si ça ne dépend plus totalement de nous maintenant, ça va être hyper dur mais on va bien bosser, bien récupérer », veut y croire le milieu de terrain Simon Martin-Brisac.

    Le héros hexagonal du jour s’appelle Arthur Thieffry, le gardien de but qui a dû aussi encaisser le choc de la… canicule dans son amure de dernier rempart : des guêtres, des coudières, un plastron, des gants, un casque, une coquille… « J’ai dû perdre un ou deux kilos », calcule celui qui a fait le plein d’eau fraîche et s’est aspergé la tête à chaque pause durant le match. Le défenseur Victor Charlet, lui aussi, est parvenu à vaincre les fortes chaleurs en inscrivant un but sur pénalty corner. « J’ai grandi à Lille, 35 °C, ce n’est pas mon truc », sourit-il.