JO de Paris : quel impact de la pollution de l’air sur les performances athlétiques ?
Après un premier épisode cette semaine de pollution à l’ozone, lié aux fortes chaleurs et à l’ensoleillement, la qualité de l’air oscille de moyenne à mauvaise en Île-de-France. Des recherches sont en cours, mais l’impact de la pollution sur les performances est étonnamment peu étudié.
Un émoji jaune qui fait la tête sur les réseaux sociaux d’Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la pollution de l’air en temps réel en Île-de-France. Pas besoin de longs discours et de traductions dans toutes les langues pour que les spectateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 comprennent le message : cela veut dire que, ce jour-là, la qualité de l’air est dégradée dans la région. Si les prévisions étaient bonnes pour ce samedi 3 août, les derniers jours n’ont pas été épargnés.
Un trop-plein d’ozone, qui en concentration élevée provoque des problèmes respiratoires et de l’asthme, planait par exemple jeudi 1er août, sur l’écrin d’eau et de verdure de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), au moment où le Français Titouan Castryck décrochait l’argent en kayak slalom (K1). La pollution rôdait aussi au stade Yves-du-Manoir, à Colombes (Hauts-de-Seine), pendant que l’équipe tricolore de hockey ferraillait durement sous le cagnard, mais aussi à Paris, à 20h30, alors que Novak Djokovic et Stefanos Tsitsipas s’affrontaient sur la terre battue de Roland-Garros (XVIe).