JO de Paris : quel impact de la pollution de l’air sur les performances athlétiques ?

Après un premier épisode cette semaine de pollution à l’ozone, lié aux fortes chaleurs et à l’ensoleillement, la qualité de l’air oscille de moyenne à mauvaise en Île-de-France. Des recherches sont en cours, mais l’impact de la pollution sur les performances est étonnamment peu étudié.

Des épreuves de BMX Freestyle se sont tenues le 30 juillet à la Concorde pendant un épisode de pollution à l'ozone lié à la canicule.  LP/Olivier Arandel
Des épreuves de BMX Freestyle se sont tenues le 30 juillet à la Concorde pendant un épisode de pollution à l'ozone lié à la canicule. LP/Olivier Arandel

    Un émoji jaune qui fait la tête sur les réseaux sociaux d’Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la pollution de l’air en temps réel en Île-de-France. Pas besoin de longs discours et de traductions dans toutes les langues pour que les spectateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 comprennent le message : cela veut dire que, ce jour-là, la qualité de l’air est dégradée dans la région. Si les prévisions étaient bonnes pour ce samedi 3 août, les derniers jours n’ont pas été épargnés.

    Un trop-plein d’ozone, qui en concentration élevée provoque des problèmes respiratoires et de l’asthme, planait par exemple jeudi 1er août, sur l’écrin d’eau et de verdure de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), au moment où le Français Titouan Castryck décrochait l’argent en kayak slalom (K1). La pollution rôdait aussi au stade Yves-du-Manoir, à Colombes (Hauts-de-Seine), pendant que l’équipe tricolore de hockey ferraillait durement sous le cagnard, mais aussi à Paris, à 20h30, alors que Novak Djokovic et Stefanos Tsitsipas s’affrontaient sur la terre battue de Roland-Garros (XVIe).