JO Paris 2024 : l’ARS renforce ses actions pour lutter contre les moustiques-tigres
L’Agence régionale de santé surveille le moustique-tigre, présent et actif dans tous les départements d’Île-de-France, de mai à novembre car il peut transmettre certaines maladies tropicales (zika, dengue ou chikungunya). À l’approche des Jeux olympiques, la lutte antivectorielle devient une priorité.
Une spectaculaire recrudescence de cas importés de dengue en France métropolitaine. Voilà ce qui pousse les autorités de santé à appeler la population à la vigilance. Depuis 2023, le nombre de cas importés de dengue signalés dans l’Hexagone atteint des chiffres sans précédent et plus de 60 % reviennent des Antilles françaises, où une épidémie est en cours depuis la mi-2023. Entre janvier et avril dernier, 1 679 cas de dengue importée ont ainsi été notifiés à Santé publique France (SPF) contre 131 sur la même période en 2023.
En Île-de-France, où le moustique-tigre est implanté comme dans 76 départements de l’Hexagone, l’évolution observée est la même, comme en témoignent les opérations de démoustication menées ces derniers mois à Paris, Rueil-Malmaison, Châtillon (Hauts-de-Seine), Fontenay-sous-Bois ou encore Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Selon les chiffres publiés par Santé publique France, 641 cas de dengue confirmés ou probables ont été identifiés en 2023, contre 76 en 2022 et 47 en 2021. Un premier de transmission autochtone avait même été signalé à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), le 11 octobre dernier.
