JO Paris 2024 : les 45 militants d’Extinction Rébellion interpellés samedi avaient de quoi tenir un siège

Ils ont été arrêtés samedi matin par des policiers de la Brav-M et de la Compagnie d’intervention dans plusieurs points de la capitale. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu perturber les Jeux olympiques et ont été placés en garde à vue. Les trois dernières gardes à vue ont été levées ce dimanche.

Extinction Rébellion projetait une action comme ses militants en mènent habituellement. Comme ici, à Paris, le 1er mai 2024, quand ils avaient jeté de la peinture sur la façade de la Direction générale de l'aviation civile. LP/Julien Lec'hvien
Extinction Rébellion projetait une action comme ses militants en mènent habituellement. Comme ici, à Paris, le 1er mai 2024, quand ils avaient jeté de la peinture sur la façade de la Direction générale de l'aviation civile. LP/Julien Lec'hvien

    Ce sont au total 45 militants d’Extinction Rébellion qui ont été interpellés samedi matin en différents points de la capitale. Il y avait déjà eu 14 arrestations entre l’Île de la cité et Châtelet. Trente-et-un autres militants venus à Paris, vraisemblablement pour perturber les Jeux olympiques, ont été repérés dans les Ier et VIe arrondissements et placés en garde à vue « pour participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations ».

    Un camion qui devait leur servir a été fouillé par les fonctionnaires. Ils ont trouvé à bord des bottes de paille, des mâts regroupés par trois et reliés avec de la toile permettant de faire une tente. Il y avait aussi des toilettes sèches faites de planches en forme de lunette, des sacs de sciure, une enceinte, et des seaux remplis d’eau. « De quoi établir un camp et tenir un siège », sourit un policier. Leurs gardes à vue ont été traitées dans différents commissariats parisiens. Certains sont fichés S.