JO Paris 2024 : pour renforcer la sécurité du ciel francilien, l’armée de l’air mise sur les pilotes amateurs
Baptisé « réseau de confiance », cet ensemble de bénévoles repérera les éventuels « signaux faibles » et les fera remonter à l’armée de l’air et aux forces de l’ordre. Dans chaque aérodrome, une présence physique permanente sera assurée pendant la durée des Jeux.
L’armée ne recrute pas que des professionnels, elle cherche aussi des bénévoles sur les aérodromes franciliens. Auprès des pilotes amateurs. Pour sécuriser les Jeux olympiques, un « réseau de confiance » a été créé. Sur chaque aérodrome francilien, il repose sur les yeux et les oreilles des membres d’aéroclubs chargés de « repérer les signaux faibles ».
« J’ai été contacté par la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), il y a quatre ou cinq mois », se souvient Patrick Monbrun, le représentant de l’aérodrome de Meaux-Esbly (Seine-et-Marne) qui héberge six clubs, dont trois d’ULM. Ce qui représente 400 pilotes et jusqu’à 70 000 « mouvements » annuels, soit un décollage ou un atterrissage.