JO Paris 2024 : pour renforcer la sécurité du ciel francilien, l’armée de l’air mise sur les pilotes amateurs

Baptisé « réseau de confiance », cet ensemble de bénévoles repérera les éventuels « signaux faibles » et les fera remonter à l’armée de l’air et aux forces de l’ordre. Dans chaque aérodrome, une présence physique permanente sera assurée pendant la durée des Jeux.

Meaux-Esbly (Seine-et-Marne), le 3 mai. Patrick Monbrun, président du groupement des usagers de l'aérodrome, a été choisi pour prendre la tête du « réseau de confiance » local. LP/Sébastien Roselé
Meaux-Esbly (Seine-et-Marne), le 3 mai. Patrick Monbrun, président du groupement des usagers de l'aérodrome, a été choisi pour prendre la tête du « réseau de confiance » local. LP/Sébastien Roselé

    L’armée ne recrute pas que des professionnels, elle cherche aussi des bénévoles sur les aérodromes franciliens. Auprès des pilotes amateurs. Pour sécuriser les Jeux olympiques, un « réseau de confiance » a été créé. Sur chaque aérodrome francilien, il repose sur les yeux et les oreilles des membres d’aéroclubs chargés de « repérer les signaux faibles ».

    « J’ai été contacté par la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), il y a quatre ou cinq mois », se souvient Patrick Monbrun, le représentant de l’aérodrome de Meaux-Esbly (Seine-et-Marne) qui héberge six clubs, dont trois d’ULM. Ce qui représente 400 pilotes et jusqu’à 70 000 « mouvements » annuels, soit un décollage ou un atterrissage.