JO Paris 2024 : une association marseillaise refuse de porter la flamme olympique

Ce lundi, l’association « Clean my Calanques » annonce ne pas vouloir porter la flamme olympique pour des raisons écologiques. Comme justification, la présence de Coca-Cola comme parrain officiel de l’évènement.

Alors que la flamme olympique arrive à Marseille le 8 mai prochain, une association annonce son refus de la portée pour raisons écologiques. 
Icon Sport
Alors que la flamme olympique arrive à Marseille le 8 mai prochain, une association annonce son refus de la portée pour raisons écologiques. Icon Sport

    Alors que la flamme olympique doit arriver à Marseille le 8 mai pour y débuter son parcours à travers la France jusqu’à Paris pour l’ouverture des JO-2024 cet été, l’association « Clean my Calanque » annonce son refus de porter cette dernière et dénonce Coca-Cola.

    « On ne va pas porter une flamme qui est payée par ceux qui nous font nous baisser » pour ramasser les déchets, a déclaré à l’AFP Éric Akopian, fondateur de l’association. Fondée en 2017, elle organise des opérations de nettoyage du littoral méditerranéen à Marseille et dans le parc national des Calanques, ainsi que des opérations de sensibilisation à la protection de l’environnement.

    VIDÉO. JO Paris 2024 : la flamme olympique a embarqué sur le Belem en direction de Marseille

    Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, « Clean my Calanques » avait justifié son choix affirmant : « On n’est pas parfait », et ce n’est « rien contre les sports, ni contre les athlètes » mais « tout ce qu’il y avait autour des JO, les sponsors, etc. En fait, on ne se sentait pas trop en accord avec ça ». C’est particulièrement le fait que l’entreprise américaine Coca-Cola soit le parrain officiel du relais de la flamme qui a motivé la décision de cette association environnementale, rassemblant 320 adhérents.



    C’est l’une des entreprises « les plus polluantes au monde », l’une de celles « qui produisent le plus de plastique », a affirmé M. Akopian, expliquant que l’organisation des JO, de manière générale, était problématique sur le plan social et sur le plan environnemental, selon lui, citant par exemple la production de « goodies ». Les emballages plastiques, autocollants et autres porte-clés sont des « choses qui paraissent mignonnes dit comme ça, mais sauf que nous, on sait qu’on va les retrouver sur tout le littoral », a-t-il regretté.

    Une mauvaise nouvelle qui pourrait gêner le parcours de la flamme jusqu’à Paris le 26 juillet prochain, date de la cérémonie d’ouverture des JO.