JO Paris 2024 : une volleyeuse dominicaine exclue après avoir été testée positive à un contrôle antidopage
Lisvel Eve Mejía a avoué à ses coéquipières avoir consommé des médicaments contenant du furosémide, une substance interdite.
Deuxième affaire de dopage dans ces Jeux olympiques. Après un premier cas enregistré ce vendredi suite au contrôle positif du judoka iranien Sajjad Sehen, une seconde athlète a été testée positive et ne pourra pas participer aux Jeux.
Selon CDN Deportes, la volleyeuse dominicaine Lisvel Eve Mejía a été testée positive lors de la dernière campagne de Ligue des nations. L’expérimentée arrière-centrale a avoué à ses coéquipières avoir consommé des médicaments contenant du furosémide, une substance interdite par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Dans un communiqué, la joueuse de 32 ans a exprimé ses plus grands regrets face à cette situation. « Avec beaucoup de douleur et de regret, je m’excuse humblement auprès de tous mes coéquipiers, de la fédération et des personnes touchées par cette situation dans laquelle je me trouve », a-t-elle déclaré dans un premier temps.
Elle a également affirmé avoir pris ce médicament pour traiter la rétention d’eau sans savoir que cela pourrait compromettre sa participation aux Jeux olympiques. « Ma plus grande erreur a été de ne pas être assez prudente et de ne pas consulter mon médecin au sujet des médicaments. J’ai utilisé le furosémide uniquement pour traiter la rétention d’eau dont je souffre », a indiqué Lisvel Eve Mejía dans ce communiqué.
« Je n’ai jamais eu l’intention d’améliorer mes performances ou de perdre du poids avec son utilisation », a assuré la joueuse qui devait participer pour la troisième fois aux Jeux olympiques, après Londres en 2012 et Tokyo en 2021.
L’athlète Geraldine Gonzalez a été appelée en renfort pour pallier son absence. La République dominicaine doit faire son entrée en lice dans la compétition ce dimanche 28 juillet, à 9 heures, face à l’Italie.
