« Ici, tout est fait pour nous » : pour les Bleus de l’eau libre, la route de Paris 2024 passait par l’Italie
Deux des quatre Tricolores engagés dans le 10 km en eau libre (jeudi pour les femmes, vendredi pour les hommes), Océane Cassignol et Marc-Antoine Olivier, ont trouvé refuge à Ostie, non loin de Rome, pour s’entraîner dans un groupe d’excellence et un cadre confortable. Visite guidée.
Sur les bords calmes de la Méditerranée, à une grosse trentaine de kilomètres au sud-ouest de Rome, Ostie déploie le décor désuet d’une station balnéaire aux façades marquées par la patine du temps. L’alignement des immeubles aux couleurs un brin délavées du front de mer, trop longtemps caressés par le sel, tranche avec le modernisme du Pôle aquatique fédéral Frecciarossa. De longs bâtiments de pierre beiges aux larges baies vitrées, entourés de palmiers, posés au bout de la plage pour accueillir l’élite de la natation.
C’est dans ce lieu d’excellence que quatre Tricolores ont préparé les Jeux de Paris. Outre David Aubry et Damien Joly, qui ont disputé les épreuves olympiques en bassin la semaine dernière, les nageurs en eau libre Océane Cassignol et Marc-Antoine Olivier (dont les épreuves se déroulent ce jeudi et ce vendredi) ont eux aussi choisi le chemin des environs de Rome pour prendre la route de Paris.
