JO Paris 2024 : « Du bruit comme jamais »… Michael Phelps ébahi par l’ambiance en natation
En plus de se montrer particulièrement élogieux à l’égard de Léon Marchand, l’ancien nageur américain a indiqué qu’il n’avait encore jamais vécu une telle ambiance aux abords d’un bassin.
Cela fait partie des grandes réussites de ces Jeux olympiques. Lors de chaque épreuve olympique ou presque, l’ambiance mise par les spectateurs dans les gradins des sites olympiques fait l’unanimité auprès des athlètes français et étrangers.
D’Antoine Dupont à Léon Marchand, en passant par LeBron James ou Nicolas Batum, tous ont noté une ambiance exceptionnelle, et ce n’est pas Michael Phelps qui dit le contraire. Interrogé par plusieurs médias internationaux, l’homme le plus titré de l’histoire des Jeux olympiques a été interrogé sur les performances de Léon Marchand, et sur la question qu’il lui poserait s’il l’avait en face de lui.
Après avoir indiqué qu’il avait déjà échangé avec le prodige français par SMS depuis ses exploits, Michael Phelps a rappelé à quel point cela devait être « spécial » de performer ainsi à domicile, devant son public, d’autant plus dans une ambiance survoltée comme celle de Paris La Défense Arena.
« Un frisson intégral »
« Je n’arrive pas à oublier que sur le 200 m 4 nages, à chaque fois que Léon a sorti la tête hors de l’eau et qu’il a donné un coup de brasse, il y avait du bruit comme jamais et dès qu’il retournait sous l’eau, ça redevenait complètement silencieux », note l’homme aux 23 médailles d’or olympiques.
« Je n’ai jamais entendu ou senti une piscine avec une telle énergie et une telle émotion », ajoute Michael Phelps. Invité à réagir à cette déclaration au micro de RMC, le nageur français de 22 ans s’est réjoui de cette ambiance. « C’est quand même fou que Michael Phelps dit qu’il n’a jamais vécu une ambiance comme ça. C’est une légende de la natation, il a vécu des piscines enflammées », a-t-il tenu à rappeler.
« C’est vrai que j’ai eu beaucoup de retours que ce soit d’athlètes français ou d’athlètes américains qui trouvent que le public était vraiment spécial, et moi je l’ai ressenti dès la première course en série du 400 m 4 nages. C’est très difficile à décrire mais j’ai eu un frisson intégral et beaucoup d’énergie d’un coup », indique le Toulousain, ajoutant que cette ambiance a été un « avantage » pour lui.
