« Se fabriquer des souvenirs » : ces entreprises et associations du 93 travailleront pour les JO de Paris 2024

Ils laveront le linge des athlètes, ramasseront les bouteilles en plastique sur les sites olympiques ou nettoieront les lieux des épreuves. Voici trois exemples de structures de Seine-Saint-Denis qui ont décroché des marchés pour l’événement mondial.

Bobigny, le 26 juin. Caroline Pitner est la directrice de Ladomifa, une association intermédiaire installée à Montreuil qui fait partie du groupement de neuf structures solidaires chargé de laver le linge des athlètes olympiques. LP/Claire Guédon
Bobigny, le 26 juin. Caroline Pitner est la directrice de Ladomifa, une association intermédiaire installée à Montreuil qui fait partie du groupement de neuf structures solidaires chargé de laver le linge des athlètes olympiques. LP/Claire Guédon

    Ce n’est pas encore l’heure des comptes ni du bilan. Mais c’est celui d’une première évaluation de « l’impact » des JO de Paris 2024 sur les acteurs économiques et sociaux en Seine-Saint-Denis. Selon des données arrêtées à juin, plus de 600 entreprises du département ont profité de marchés liés aux Jeux olympiques et paralympiques, émanant aussi bien de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) que du comité d’organisation, pour un chiffre d’affaires d’environ 400 millions d’euros.

    Sur les chantiers des ouvrages olympiques, elles sont précisément 4 149 personnes — dont 2 022 qui résident en Seine-Saint-Denis — à avoir bénéficié d’un dispositif d’insertion, ce qui représente un volume de 2,96 millions d’heures accomplies. Plus d’un quart d’entre elles ont moins de 25 ans, 39,2 % sont des demandeurs d’emploi de longue durée et 79 % ont un niveau scolaire inférieur ou égal au CAP/BEP. « Ces 2 000 habitants de Seine-Saint-Denis ont été accompagnés et non pas stigmatisés ou brutalisés », a tenu à souligner Stéphane Troussel (PS), le président du conseil départemental, à l’occasion d’un point d’étape fin juin consacré aux retombées économiques.