JO Paris 2024, beach-volley : qui sont les favoris des tournois masculins et féminins ?

Au pied de la tour Eiffel, le Champ-de-Mars accueil les épreuves de beach-volley du 27 juillet au 9 août, la France pourra compter sur ses huit joueurs qualifiés. Malgré l’avantage du terrain, les quatre paires ne partent pas favorites.

Kristen Nuss (à gauche) et Taryn Kloth (à droite) joueront pour les États-Unis. La paire est classée deuxième mondiale. SUSA/Icon Sport
Kristen Nuss (à gauche) et Taryn Kloth (à droite) joueront pour les États-Unis. La paire est classée deuxième mondiale. SUSA/Icon Sport

    Qu’il s’agisse des Jeux olympiques, ou aux Championnats du monde, les Américains et les Brésiliens trustent les deux premières places des classements mondiaux du beach-volley depuis sa professionnalisation. Les deux équipes ont assuré leur présence dès octobre 2023.

    Quant aux Français, pas besoin de remonter les diverses éditions olympiques pour les trouver, aucune des deux équipes n’a terminé dans le top 3 dans les sept éditions. Mais à un mois et demi des jeux, l’équipe masculine de beach-volley a remporté la finale (face à l’Autriche) de la Coupe des Nations. Une victoire qui permet à l’équipe de France d’envoyer une seconde paire masculine aux Jeux.

    Françaises et Français ne seront pas favoris

    Chez les hommes, la paire suédoise Ahman/Hellvig, numéro un mondiale, fait évidemment figure d’épouvantail. Elle tentera de briser l’hégémonie américaine (représentée par les paires Partain/Benesh et Evans/Budinger) et brésilienne (George/Andre et Evandro/Arthur), deux pays candidats aux médailles. Il faudra aussi se méfier de la paire norvégienne (Mol/Sorum) et des Néerlandais, toujours dangereux (Boermans/de Groot et Immers/van de Velde).

    Les Bleus Bassereau/Lyneel auront fort à faire dans leur groupe, avec notamment la présence de la paire allemande Ehlers/Wickler, troisième mondiale et autre candidat très sérieux à la médaille. L’entrée en lice ne sera pas forcément beaucoup plus aisée pour les autres Français, Krou/Gauthier-Rat, qui devront notamment croiser le fer avec la meilleure paire néerlandaise, Boermans/de Groot.



    Chez les femmes, côté nations favorites, on prend les mêmes et on recommence. Attention encore une fois aux Brésiliennes (Ana Patricia/Duda et Carol/Barbara) et aux Américaines (Nuss/Kloth et Hugues/Cheng) qui se partagent quatre des six premières places au classement mondial. Les Canadiennes (Melissa/Brandie), les Suissesses (Huberli/Bruner) ou les Chinoises (Xue/Xia) feront figures d’outsiders.

    Les Françaises Chamereau/Vieira seront très vite dans le vif du sujet car elles jouent dans la poule des championnes du monde en titre (Hugues/Cheng) tandis que l’autre paire tricolore, Placette/Richard, a hérité d’un groupe un peu plus clément malgré la présence des Suissesses.

    Pour rappel, les groupes sont composés de quatre paires, qui se rencontrent toutes une fois. Ce sont les deux premiers et les deux meilleurs troisièmes qui se qualifient directement pour les huitièmes, de quoi nous laisser espérer jusqu’au 4 août (début des matchs à éliminations directes).

    Calendrier des épreuves

    27 juillet au 3 août : tours préliminaires

    3 août : tour des lucky loser

    4 et 5 août : 8e de finale

    6 et 7 août : quart de finale

    8 août : demi-finale

    9 août : médaille de bronze et d’or femmes

    10 août : médaille de bronze et d’or hommes