Le volley féminin français à la découverte des JO : « Il manque un résultat pour sortir de l’ombre »

Visage du volley féminin en France au début des années 2000, Victoria Ravva attend avec impatience les débuts de la France aux JO face à la Serbie, ce lundi. Elle espère que cela permettra à sa discipline de poursuivre sa progression mais souhaite aussi que le système de détection s’améliore.

Les volleyeuses françaises, ici lors d'un match amical en mai, livreront leur premier match des JO face à la Serbie, ce lundi soir. Icon Sport/Sandra Ruhaut
Les volleyeuses françaises, ici lors d'un match amical en mai, livreront leur premier match des JO face à la Serbie, ce lundi soir. Icon Sport/Sandra Ruhaut

    Elle a arrêté sa carrière en 2015, depuis presque dix ans. Et pourtant Victoria Ravva (48 ans) reste le visage le plus connu du volley féminin en France. Le seul peut-être. Pendant vingt ans — de 1995 à 2015 —, la native de Tbilissi (Géorgie) a tout remporté avec le club du Racing de Cannes. Un CV unique avec 19 titres de championnes de France, 18 Coupes de France et, surtout, 2 Ligues des champions.

    Retraitée des terrains, l’ancienne internationale française (elle a également la particularité d’avoir porté les maillots de l’ex-URSS, en junior, de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan) porte toujours un regard particulier — et « plein de tendresse » — sur le volley féminin tricolore. Sur son évolution. En tant qu’ancienne joueuse mais aussi en tant que maman de deux filles (17 ans, dont le papa est l’ancien volleyeur Alexandre Jioshvili) qui suivent ses traces et sont au pôle France. Ravva, qui travaille depuis des années pour le club de l’AS Cannes (en charge du marketing et de la communication), livre son constat sur le volley féminin avant le premier match des Françaises aux JO de Paris, ce lundi à 21 heures, contre la Serbie.