Le torchon brûle entre Delon père et fils
Alain-Fabien, le plus jeune fils d'Alain Delon, se dit «abandonné» par son père dans la presse italienne. Ce dernier répond aux accusations.
Les relations père-fille sont parfois plus idylliques que les rapports père-fils. Mercredi, alors qu'Alain et Anouchka Delon affichaient leur tendre complicité à Paris (voir nos éditions de jeudi), au même moment, en Italie, était publiée dans « Vanity Fair » une interview d'Alain-Fabien Delon, dans laquelle le jeune homme de 18 ans fustige la « violence » d'un père qui l'aurait « abandonné ». « Mes parents ont toujours été mes pires ennemis », y affirme le plus jeune fils de la star.
« Ma mère (NDLR : Rosalie Van Breemen) a connu la violence de la part de mon père », poursuit-il. Evoquant « ses huit côtes cassées et le nez fracturé deux fois ». « Par ailleurs, Alain Delon n'a pas été violent qu'avec ma mère. Mon frère Anthony et moi savions très bien jusqu'où pouvait aller sa cruauté », assure-t-il. Hier, le jeune homme a maintenu ses propos, tout en nous précisant : « Je n'ai pas été un enfant battu. Mais mon père pouvait crier, me tirer par les cheveux, jeter des assiettes ou casser des vitres. »
Le jeune comédien (il vient de tourner son premier film avec Eric Cantona) jure qu'il « aime terriblement [son] père », mais lui reproche de le laisser « sans argent et sans domicile fixe ». « Aujourd'hui, je vis entre chez ma copine et un ami », raconte-t-il. Alain-Fabien n'aurait « aucune nouvelle de son père » depuis que ce dernier lui a demandé récemment d' « annuler le contrat signé pour participer à l'émission Splash sur TF1. »
« Je suis horrifié et dévasté de tristesse, comme la sÅ?ur et la mère d'Alain-Fabien, nous a confié hier Alain Delon. Ce sont des insanités. Mon fils est complètement paumé et ne donne des interviews à sensation que pour l'argent. » « Je ne suis pas un homme qui tape ses enfants », s'indigne la star. S'il reconnaît avoir « giflé une fois (la) mère » d'Alain-Fabien, Delon bondit à l'évocation de « côtes cassées » : « Comment peut-il dire ça? Il avait 7 ans quand j'ai quitté sa mère! »
Le Guépard rappelle qu'il a soutenu son fils lors de ses « conneries » (Alain-Fabien a été en centre de désintoxication en 2010 et, à l'été 2011, il a été inculpé après une soirée au domicile genevois de son père, au cours de laquelle une adolescente a été blessée par balle). Et martèle : « C'est mon fils qui a décidé de partir à 18 ans : à 0h1, il a pris son sac et a quitté la maison. » Ces deux-là ne semblent en tout cas pas prêts à faire scène commune.