Dans son usine d’Ormes dans le Loiret, Honda accélère avec ses tondeuses robots

Ces petits robots qui tondent le jardin sans effort sont de plus en plus en plus sophistiqués. Le groupe japonais les assemble dans l’agglomération d’Orléans et ouvre une nouvelle ligne de production en misant sur une hausse de la demande.

A Ormes, le groupe Honda va produire environ 200 tondeuses robots par jour lorsque la ligne sera à pleine puissance./Atelier Denis Bomer
A Ormes, le groupe Honda va produire environ 200 tondeuses robots par jour lorsque la ligne sera à pleine puissance./Atelier Denis Bomer

    Dans les murs de son usine d’Ormes (Loiret), dans l’agglomération d’Orléans, Honda promet du rêve aux jardiniers paresseux. Le groupe japonais vient d’ouvrir une nouvelle ligne de production de tondeuses robots, des produits de dernière génération capables d’entretenir un magnifique gazon toute l’année sans le moindre effort…

    Implanté dans le Loiret depuis 37 ans, Honda est déjà le centre de production mondial du groupe pour ces robots. Baptisés Miimo, ils ont été lancés en 2012 mais ont beaucoup évolué depuis leur création. Les nouvelles machines sont ultra-connectées. Elles calculent la dimension du jardin, vont se recharger toutes seules sur leur borne, s’adaptent à la météo en choisissant le meilleur moment pour tondre, etc.

    Une douzaine d’embauches sont prévues

    Pour moderniser l’outil de production, 50.000 euros ont été investis, et une douzaine d’embauches sont prévues pour renforcer les effectifs. L’usine emploie actuellement 110 CDI, plus 150 intérimaires en période de pointe.

    Ces produits sont surtout destinés au marché européen - aux États-Unis, on leur préfère encore les tondeuses classiques - et à la France en particulier. « C’est l’un des principaux marchés pour le jardin. Cette nouvelle ligne est une reconnaissance du savoir-faire de nos équipes locales », se félicite Maxence Zacharie, manager chez Honda produits d’équipement.



    L’an dernier, le site s’était déjà renforcé en intégrant des modèles de tondeuses classiques « à conducteur marchant » qui étaient jusqu’alors importées des États-Unis. Aujourd’hui, l’ambition de l’usine d’Ormes est de doubler sa production, en sortant 200 tondeuses robots par jour.