Loiret : pour devenir une vitrine du basket féminin, l’USM Saran fonde une section sport-études dans un lycée d’Orléans
Avec la création d’une section sport-études de basket féminin au lycée Benjamin Franklin d’Orléans (Loiret), le club de Saran espère développer des talents locaux pour son équipe senior, qui aspire à grimper les échelons du championnat national ces prochaines années.
Le club de basket féminin de l’Union sportive municipale (USM) Saran (Loiret), actuel pensionnaire du N3 en championnat national, ambitionne de monter en N1 d’ici cinq ans. Pour réaliser ce défi, le club du Loiret a besoin de retenir ses meilleurs espoirs, qui alimenteront à long terme l’ossature de son « 5 majeur ». C’est pourquoi Benoît Chollet, le coach de la catégorie U 18, porte de longue date l’idée de créer la première section sport-études du Loiret : « Nos espoirs rejoignent trop souvent les centres de formation ailleurs en France. Inspiré par leurs modèles, je me suis rapproché de tous les lycées généraux et technologiques de la métropole d’Orléans situés au nord de la Loire pour créer cette section sport et études basket, qui manquait chez nous », raconte l’entraîneur, heureux que ce projet ait enfin abouti.
Depuis cette rentrée scolaire 2024, le lycée Benjamin Franklin d’Orléans a ainsi ouvert une section adaptée, dont bénéficient huit licenciées de l’USM Saran et une joueuse d’Olivet (Loiret). Inès, une élève en 4e dans un collège de la métropole, espère bien intégrer cette filière dès son entrée en seconde. « J’aimerais bien aller loin dans le basket. C’est une source de motivation supplémentaire. Avec mes parents, nous avons décidé de nous renseigner dès cette année pour que je fasse partie des heureuses élues, car j’ai compris que la sélection était rude », anticipe-t-elle.
15 élèves à partir de la rentrée 2025
Il faudra d’abord qu’elle soit jugée apte selon des critères sportifs. « Le repérage se fait en amont par le club. Il n’est pas nécessaire d’être licenciée chez nous, mais c’est un plus. Nous devons nous assurer que les candidates sont capables de soutenir un effort intense tout au long de l’année. La détection se fait aussi au niveau scolaire, en lien avec l’établissement. Et les appréciations sur les bulletins scolaires sont déterminantes », précise Benoit Chollet.
Convaincu que le vivier de talents dans le Loiret est « considérable », il estime que les équipes féminines n’ont pas encore décollé comme il se doit dans le département, « qui a fait du basket l’un de ses sports phares, surtout pour les garçons de l’OLB (Orléans Loiret Basket), qui évolue en Pro B ».
À plein régime, cette section sport et études pourra comporter jusqu’à 15 élèves, sans doute dès la rentrée 2025. D’ici là, Benoit Chollet recherche des partenaires pour financer la constitution d’un staff étoffé qui passera par le renfort d’un adjoint et d’un préparateur physique.
